- Augmented Reality and mobile means there’s no such thing as “normal” barcodes any more (GoMoNews)
- AT&T to Initiate 2D Barcodes Charter Program for its Business Customers (press release) Et c'est Mobiletag qui est derrière tout ça.
- La télé se met au code-barres: c'est quoi cette technologie ? (Vu sur Le Post, où le cher rédacteur ne sait même pas recopier l'info sur 20 minutes et parle de Flashcode à la place de QR Code...)
- La Dépêche au bout du flashcode ...
- Découvrez la réalité
augmentéeappauvrie avec ENVY (ou l'art de faire passer du MMS pour de la réalité augmentée). - Télé 7 Jours teste le plus-produit en réalité augmentée (vu sur miscellanees)
- Apple prend les français pour des pommes : selon le site Internet du magazine LSA, l'iPad, vendu 369 € aux Etats-Unis (499 $) sera vendu 549 € en France et 879 € pour le modèle 64 Go. A confirmer par Steve quand même...De plus, l'iPad n'aurait pas d'appareil photo, donc exit toutes les applications de réalité augmentée...
Rechercher (2007-2014)
mardi 30 mars 2010
Food for brain #AR, #QR code and #Ipad
lundi 29 mars 2010
De nouveau des codes 2D en télé en France
" Dans cette première expérimentation, nous avons fait le choix de rediriger le QR Code vers le site web classique de Télématin sur la page des vidéos de la météo de l’emploi".
Pour l'avoir testé sur iPhone et Androïd, ce choix n'est pas le plus ergonomique, mais l'opération mérite d'être relevée ; Télématin a testé le QR Code pendant son émission, et nous ne manquerons pas de solliciter QRMobile pour en savoir un peu plus sur les retours d'un tel dispositif. Il s'agit de la météo de l'emploi, pas de la météo tout court, comme l'expérimentation sur Weather Channel (US) qui consistait a proposer au téléchargement une application Androïd.
Petite minuscule rétrospective des codes 2D et de la télévision en France :
En 2007, nous publiions "des codes 2D dans la carte aux trésors". Il ne s'agissait pas de proposer aux téléspectateur de scanner un code 2D sur leur écran de télévision mais de montrer des participants de l'émission scanner des codes 2D avec un téléphone portable. Un peu dans la même veine évangéliste, même si c'est un autre registre, de cette série US diffusée en 2008, où d'incroyables experts reconstituaient un QR Code déchiré ! (Il s'avère d'ailleurs que le contenu du code 2D était tout sauf ce dont ces experts parlaient :).
Toujours en France, en 2008, MTV proposait à ses abonnés mobiles de scanner des codes 2D (eZcode) pendant une émission. Il s'agissait de tester l'application mobile HotScan (Scanbuy) préinstallée dans les téléphones vendus par MTV Mobile. Le choix de l'émission s'était porté sur Crispy News, et le code 2D restait visible pendant toute la durée du programme. Je ne sais pas si les contenus et services accessibles derrière le code était à la hauteur de ce qu'attendaient les early adopters, abonnés mobiles de la chaîne, toujours est-il que l'opération n'ayant pas le succès escompté, l'expérimentation n'aura duré que quelques mois. Est-ce qu'un de ces early adopters nous lit aujourd'hui, qu'en était-il ?
La même année, c'était Airplay Records qui intégrait un Datamatrix dans le clip vidéo des Bouldogs Français diffusé sur MTV, NRJ12 et sur le web. Le service permettait de télécharger quelques contenus adaptés au mobile (images, fond d'écran).
Si vous avez d'autres exemples de code 2D testés en télévision en France, n'hésitez pas à partager l'info.
Pour l'avoir testé sur iPhone et Androïd, ce choix n'est pas le plus ergonomique, mais l'opération mérite d'être relevée ; Télématin a testé le QR Code pendant son émission, et nous ne manquerons pas de solliciter QRMobile pour en savoir un peu plus sur les retours d'un tel dispositif. Il s'agit de la météo de l'emploi, pas de la météo tout court, comme l'expérimentation sur Weather Channel (US) qui consistait a proposer au téléchargement une application Androïd.
En 2007, nous publiions "des codes 2D dans la carte aux trésors". Il ne s'agissait pas de proposer aux téléspectateur de scanner un code 2D sur leur écran de télévision mais de montrer des participants de l'émission scanner des codes 2D avec un téléphone portable. Un peu dans la même veine évangéliste, même si c'est un autre registre, de cette série US diffusée en 2008, où d'incroyables experts reconstituaient un QR Code déchiré ! (Il s'avère d'ailleurs que le contenu du code 2D était tout sauf ce dont ces experts parlaient :).
Toujours en France, en 2008, MTV proposait à ses abonnés mobiles de scanner des codes 2D (eZcode) pendant une émission. Il s'agissait de tester l'application mobile HotScan (Scanbuy) préinstallée dans les téléphones vendus par MTV Mobile. Le choix de l'émission s'était porté sur Crispy News, et le code 2D restait visible pendant toute la durée du programme. Je ne sais pas si les contenus et services accessibles derrière le code était à la hauteur de ce qu'attendaient les early adopters, abonnés mobiles de la chaîne, toujours est-il que l'opération n'ayant pas le succès escompté, l'expérimentation n'aura duré que quelques mois. Est-ce qu'un de ces early adopters nous lit aujourd'hui, qu'en était-il ?
La même année, c'était Airplay Records qui intégrait un Datamatrix dans le clip vidéo des Bouldogs Français diffusé sur MTV, NRJ12 et sur le web. Le service permettait de télécharger quelques contenus adaptés au mobile (images, fond d'écran).
Si vous avez d'autres exemples de code 2D testés en télévision en France, n'hésitez pas à partager l'info.
vendredi 19 mars 2010
Turn your smart phone into a payment powerhouse (Canada)
Mobio "cloaks" real credit card information and generates a one-time credit card number for each transaction instead, thereby protecting users and merchants from fraud. Mobio can be used to pay for anything anywhere... anywhere a Mobio barcode can be displayed including retail stores, restaurants, magazines, billboards, TV,websites, T-shirts, even tattoos.
Source
Source
QR code cupcakes
Source, via Dascritch
(Image: QR Code Cupcakes, a Creative Commons Attribution photo from clevercupcakes' photostream)
jeudi 18 mars 2010
Des lentilles de contact bioniques alimentées par énergie solaire...
Ceci est l'oeil d'un lapin
Un peu de science-fiction qui nous vient du département d'ingénierie électrique de l'Université de Washington et du professeur Babak A. Parviz. L'idée est de déverrouiller l'ensemble de nouveaux univers de l'information visuelle, sans être entravé par les contraintes d'un affichage physique.
La réalité étendue dans le domaine de vue est ici poussée à son paroxysme puisqu'il s'agit de superposer des informations visuelles à partir d'une lentille de contact. Les lentilles de contact traditionnelles sont des polymères dont la forme spécifique permet de corriger la vision. Pour parvenir à un système fonctionnel, l'équipe de chercheurs a intégré dans la lentille des circuits intégrés, antennes miniatures et autres composants optoélectroniques. Parmi ces composants figurent des LED qui pourraient former une image devant l'oeil, comme des mots, des graphiques, des photographies ou tout autre type d'informations structurées. Le dispositif permettrait de projeter l'image à quelques 50 centimètres.
Les applications imaginées par ces chercheurs sont sans fin. Par exemple, dans le domaine des indicateurs de santé, cela permettraient à un diabétique de garder un œil (c'est le cas de le dire) sur leur taux de glycémie sans plus avoir besoin de se piquer le doigt. Mais ceci n'est qu'un exemple parmi bien d'autres. L'une des pistes pour fournir l'énergie nécessaire à ce type de lentille est... la lumière environnante, l'énergie solaire.
Tout ceci n'est pas que de la science-fiction mais de la bionanotechnologie et ne sera cependant pas opérationnelle avant de nombreuses années.
Le professeur Babak A. Parviz parle de tout ceci plus en détail ici (en anglais).
mardi 16 mars 2010
Facebook se met au QR Code
En anglais sur TechCrunch ou en français sur MinuteBuzz, il semblerait que Facebook teste les QR Code sur les profils de ses utilisateurs, même si la techno n'est pas encore déployée chez tout le monde. Ces deux images nous prouvent cependant que le déploiement n'est pas une question de territoire ou de langue...
Source : TechCrunch
Source : MinuteBuzz
Pour faire une suite à notre dernière tribune sur Proxima Mobile, les français qui utilisent Flashcode en France devront télécharger un second logiciel mobile...
Source : TechCrunch
Source : MinuteBuzz
Pour faire une suite à notre dernière tribune sur Proxima Mobile, les français qui utilisent Flashcode en France devront télécharger un second logiciel mobile...
lundi 15 mars 2010
Le Progrès de Lyon s'essaye au QR Code
Partager un article papier sur Facebook ou Twitter
envoyé par leprogres. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.
Évidemment, le journaliste parle de Flashcode alors que c'est un QR Code, mais bon, c'est quand même une initiative de plus de la part de la presse imprimée de connecter son lectorat à la grande conversation numérique.
Partager un article d'un journal papier sur votre compte Facebook ou Twitter : mode d'emploi. Il s'uffit d'approcher votre smartphone du flashcode associé à l'article en question. Lancez l'application dédiée à la lecture de cet espèce de code barre composé de carrés. Une fois celui ci décodé, voilà le lien vers l'article qui se retrouve directement visible sur votre compte. Disponible au partage aussi bien sur votre téléphone que sur sur votre ordinateur. Il ne reste plus qu'à cliquer sur ce lien pour retrouver l'article en version numérique.
Proxima mobile labellise le Flashcode au détriment de l'utilisateur final...
Le portail Proxima Mobile a récemment été lancé par le gouvernement. Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique nous en parle en ces termes :
Maintenant, au delà des louanges, il s’agirait de comprendre de quelles manières les bénéfices sociaux, culturels et économiques sont accessibles à tous. Lorsque le portail Proxima Mobile assure la promotion et la labellisation d’un modèle de code 2D parmi le plus fermé d’Europe et qui fait fi des standards ouverts de l'Internet, ne sommes-nous pas en droit de se poser quelques questions ?
Avant de les formuler, quelques explications s’imposent.
Disponible sur le portail Proxima Mobile, Flashcode est classé dans la rubrique Vie Locale : Flashcode permettrait de lire des codes-barres à deux dimensions (code 2D), de manière intelligente, pour accéder rapidement et en toute simplicité à différents types de contenus multimédia : vidéos, photos, musique, portail internet...
Qu’est-ce qu’un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » ?
Un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » est un type de code graphique. Parmi les codes graphiques, on peut distinguer les codes à barres (code 1D) des codes matriciels (code 2D - matrice de points).
En un mot, un code graphique est la représentation visuelle de données interprétables par une machine.
C’est une méthode d’identification qui permet de capturer des données de manière automatique.
Le changement de paradigme des codes graphiques intervient lorsqu’aux machines professionnelles permettant de lire ces codes graphiques se sont ajoutés les téléphones portables de dernière génération, smartphone, iphone, Google Phone etc… A un usage purement industriel, sur une chaîne de valeur B-to-B s’ajoute dorénavant des usages grand public sur une chaîne de valeur B-to-C, mais aussi C-to-C.
Sans vouloir rentrer dans des considérations techniques rebutantes, ce billet ne traitera que des codes matriciels, que l’on appellera « code 2D » pour simplifier, et ne traitera l’aspect technique que pour mettre en lumière les différents écosystèmes et le positionnement des acteurs s’y rattachant.
Un code 2D permet en fait d'établir une communication numérique entre un émetteur (le code graphique) et un récepteur (le téléphone) pour accéder à des données, locales et/ou distantes.
Mais parler de codes 2D ne se limite pas au type de code utilisé. Les codes 2D désignent tout à la fois un langage et une grammaire dont l’articulation crée un écosystème. Le langage correspond au type de symbole utilisé, certains symboles appartenant au domaine public et d’autres non. La grammaire correspond à la manière dont sont encodées les données dans le symbole. La grammaire peut également être publique ou privée.
Trois cas de figures sont envisageables :
- langage public + grammaire publique = écosystème public. Les ressources sont accessibles à tous. Les utilisateurs peuvent générer des codes 2D librement et utiliser n’importe quel logiciel mobile capables de décoder les codes 2D publics.
- langage public + grammaire privée = écosystème propriétaire. Les ressources ne sont accessibles qu’à partir du logiciel de l’acteur en question.
- langage propriétaire = écosystème propriétaire. Idem.
En simplifiant, il y a donc deux écosystèmes de codes 2D, public ou propriétaire. A propos du positionnement des acteurs, nous pouvons distinguer ceux qui se positionnent uniquement en faveur de l’écosystème public de ceux qui se positionnent sur un écosystème propriétaire et parmi ces derniers, ceux s’assurant d’une interopérabilité avec l’écosystème public.
Par exemple, Microsoft, avec le Microsoft Tag se positionne uniquement sur un écosystème propriétaire puisque le logiciel mobile de Microsoft ne lit rien d’autre que le Microsoft Tag.
A l’inverse, Google s’est uniquement positionné sur l’écosystème public. Certains acteurs jouent l’interopérabilité comme Beetag en Suisse dont le logiciel de lecture de code 2D décode à la fois leur code 2D propriétaire, mais aussi les codes 2D publics.
Avec cette grille de lecture, qu’en est-il du Flashcode ?
Flashcode est un code 2D qui utilise un langage public (le Datamatrix) mais une grammaire privée (un identifiant de 14 chiffres). Le logiciel mobile Flashcode est bridé pour ne pas lire la grammaire publique. Ainsi, il est ainsi impossible de lire une simple URL comme http://proximamobile.com par exemple, encodée avec le langage public Datamatrix, à partir duquel est justement développé le Flashcode :
Résultat :
Le positionnement de l’écosystème Flashcode est astucieux. En utilisant un langage public, le système se dit ouvert. En rendant publique une grammaire privée, le système se dit public. Mais le modèle qu’ils promeuvent est un écosystème centralisé aux antipodes du caractère ouvert et neutre de l’Internet.
Quels sont les enjeux ?
Au-delà d’être un langage et une grammaire, les codes 2D sont un moyen d’accès à des ressources numériques accessibles en situation de mobilité via le réseau Internet. Scanner un code 2D avec un téléphone de dernière génération permet à la fois de simplifier l’accès à ces ressources et de contextualiser leur point d’accès.
Simplifier l’accès car il est incontestablement plus simple et plus rapide de scanner une URL, par exemple, que de devoir la taper à la main. Contextualiser ce point d’accès car le lieu auquel il se rapporte ou l’objet sur lequel il est imprimé, collé, dessiné, invite à la connexion et la seule limite est l’imagination : un immeuble, une devanture, un prospectus, un champ de maïs, une boucle d’oreille, un pantalon, voire un abribus etc.
Un code 2D public est une technique, libre de droit, utilisable par tous, sans licence, ni activation ou encore royalties. Un Flashcode est un service, commercial, créé par les opérateurs de télécommunication.
Code 2D public / Flashcode en détail
Les codes 2D publics pouvant être un moyen d’accès à des ressources disponibles sur Internet, la connexion initiée par le téléphone pourra utiliser n’importe quel réseau, 3G ou wifi. Or Flashcode bride le wifi. Il est impossible de scanner un Flashcode, même avec le logiciel Flashcode, en utilisant un autre réseau que celui des opérateurs de télécommunication. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics sont utilisés un peu partout dans le monde. Or le Flashcode est une spécificité française. Les français qui voyageront à l’étranger ne pourront donc pas profiter des initiatives mises en place comme Tag My lagoon en Italie pour n’en citer qu’une seule. A l’inverse, les 80 millions de touristes étrangers qui viennent chaque année en France ne pourront pas profiter des Flashcodes disséminés un peu partout sur le territoire. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics sont libres de droit, utilisables par tous (développeurs informatiques, entreprises, particuliers) et n’ont pas besoin d’être « activés » pour fonctionner. Or Flashcode est un écosystème complexe avec des services gratuits pour les particuliers et payants pour les entreprises qui doivent s’adresser à des revendeurs agréés, seuls habilités à activer les Flashcodes sur les serveurs des opérateurs. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics profitent de l’architecture décentralisée du réseau Internet, dont Bernard Benhamou rappelait en 2007 dans un article publié dans la revue Esprit, l’intérêt de faire porter l’intelligence non pas au centre d’un réseau mais à ses mailles : Ce principe de réseau décentralisé constitue aussi une rupture profonde avec les systèmes de réseaux « en étoile » auxquels nous étions précédemment habitués, en particulier avec le minitel. Or le Flashcode est un service centralisé et dont les procédures techniques lourdes mènent souvent au dysfonctionnement du service, parfois chez un opérateur mais pas l’autre. Où est l’intérêt général ?
Enfin, il nous semble dangereux de promouvoir une application qui ne pourra être que source de déception puisqu’elle ne fonctionnera pas tout le temps, suivant que l’utilisateur scanne un code 2D public ou un Flashcode, car il ne saura probablement pas faire la différence entre les deux. Où est l’intérêt général ?
Quelles sont les conséquences ?
Le modèle Flashcode est une spécificité franco-française qui porte en elle tous les ingrédients d’un échec programmé. Maintenant, il ne s’agit pas de juger de la stratégie de Flashcode mais se poser la question de savoir pourquoi le gouvernement participe à sa promotion en le labellisant ?
Cette situation place la France dans une position incohérente : d’un côté les pouvoirs publics semblent inciter les entrepreneurs nationaux à l’innovation dans le domaine des applications mobiles et de l’autre, assurent la promotion d’une solution propriétaire parmi les plus fermée au monde dans le domaine des codes graphiques, c'est-à-dire de l’accessibilité à ces mêmes applications.
La seule question qui nous vienne à l’esprit serait alors celle-ci : en labellisant le service Flashcode, le portail Proxima Mobile ne s’attache-t-il pas à promouvoir un service au détriment de l’utilisateur final ?
Nous sommes heureux de vous présenter le portail Proxima Mobile premier portail de services aux citoyens sur téléphone mobile. Ce portail coordonné par la Délégation aux Usages de l’Internet s’inscrit dans la continuité de l’appel à projets Proxima Mobile qui a sélectionné et soutenu financièrement 68 projets de services d’intérêt général sur mobile. L’objectif était de créer une large gamme de services gratuits utiles au quotidien à l’ensemble des citoyens. Il importe en effet que les bénéfices sociaux, culturels et économiques de l’Internet mobile deviennent accessibles à tous.L’initiative est plus que louable : inciter l’innovation dans le domaine de l’Internet en situation de mobilité, favoriser l’émergence de jeunes pousses dans le secteur et labelliser des applications mobiles permettant de valoriser auprès des utilisateurs les sociétés engagées dans la création de services d’intérêt général.
Maintenant, au delà des louanges, il s’agirait de comprendre de quelles manières les bénéfices sociaux, culturels et économiques sont accessibles à tous. Lorsque le portail Proxima Mobile assure la promotion et la labellisation d’un modèle de code 2D parmi le plus fermé d’Europe et qui fait fi des standards ouverts de l'Internet, ne sommes-nous pas en droit de se poser quelques questions ?
Avant de les formuler, quelques explications s’imposent.
Disponible sur le portail Proxima Mobile, Flashcode est classé dans la rubrique Vie Locale : Flashcode permettrait de lire des codes-barres à deux dimensions (code 2D), de manière intelligente, pour accéder rapidement et en toute simplicité à différents types de contenus multimédia : vidéos, photos, musique, portail internet...
Qu’est-ce qu’un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » ?
Un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » est un type de code graphique. Parmi les codes graphiques, on peut distinguer les codes à barres (code 1D) des codes matriciels (code 2D - matrice de points).
En un mot, un code graphique est la représentation visuelle de données interprétables par une machine.
C’est une méthode d’identification qui permet de capturer des données de manière automatique.
Le changement de paradigme des codes graphiques intervient lorsqu’aux machines professionnelles permettant de lire ces codes graphiques se sont ajoutés les téléphones portables de dernière génération, smartphone, iphone, Google Phone etc… A un usage purement industriel, sur une chaîne de valeur B-to-B s’ajoute dorénavant des usages grand public sur une chaîne de valeur B-to-C, mais aussi C-to-C.
Sans vouloir rentrer dans des considérations techniques rebutantes, ce billet ne traitera que des codes matriciels, que l’on appellera « code 2D » pour simplifier, et ne traitera l’aspect technique que pour mettre en lumière les différents écosystèmes et le positionnement des acteurs s’y rattachant.
Un code 2D permet en fait d'établir une communication numérique entre un émetteur (le code graphique) et un récepteur (le téléphone) pour accéder à des données, locales et/ou distantes.
Mais parler de codes 2D ne se limite pas au type de code utilisé. Les codes 2D désignent tout à la fois un langage et une grammaire dont l’articulation crée un écosystème. Le langage correspond au type de symbole utilisé, certains symboles appartenant au domaine public et d’autres non. La grammaire correspond à la manière dont sont encodées les données dans le symbole. La grammaire peut également être publique ou privée.
Trois cas de figures sont envisageables :
- langage public + grammaire publique = écosystème public. Les ressources sont accessibles à tous. Les utilisateurs peuvent générer des codes 2D librement et utiliser n’importe quel logiciel mobile capables de décoder les codes 2D publics.
- langage public + grammaire privée = écosystème propriétaire. Les ressources ne sont accessibles qu’à partir du logiciel de l’acteur en question.
- langage propriétaire = écosystème propriétaire. Idem.
En simplifiant, il y a donc deux écosystèmes de codes 2D, public ou propriétaire. A propos du positionnement des acteurs, nous pouvons distinguer ceux qui se positionnent uniquement en faveur de l’écosystème public de ceux qui se positionnent sur un écosystème propriétaire et parmi ces derniers, ceux s’assurant d’une interopérabilité avec l’écosystème public.
Par exemple, Microsoft, avec le Microsoft Tag se positionne uniquement sur un écosystème propriétaire puisque le logiciel mobile de Microsoft ne lit rien d’autre que le Microsoft Tag.
A l’inverse, Google s’est uniquement positionné sur l’écosystème public. Certains acteurs jouent l’interopérabilité comme Beetag en Suisse dont le logiciel de lecture de code 2D décode à la fois leur code 2D propriétaire, mais aussi les codes 2D publics.
Avec cette grille de lecture, qu’en est-il du Flashcode ?
Flashcode est un code 2D qui utilise un langage public (le Datamatrix) mais une grammaire privée (un identifiant de 14 chiffres). Le logiciel mobile Flashcode est bridé pour ne pas lire la grammaire publique. Ainsi, il est ainsi impossible de lire une simple URL comme http://proximamobile.com par exemple, encodée avec le langage public Datamatrix, à partir duquel est justement développé le Flashcode :
Résultat :
Le positionnement de l’écosystème Flashcode est astucieux. En utilisant un langage public, le système se dit ouvert. En rendant publique une grammaire privée, le système se dit public. Mais le modèle qu’ils promeuvent est un écosystème centralisé aux antipodes du caractère ouvert et neutre de l’Internet.
Quels sont les enjeux ?
Au-delà d’être un langage et une grammaire, les codes 2D sont un moyen d’accès à des ressources numériques accessibles en situation de mobilité via le réseau Internet. Scanner un code 2D avec un téléphone de dernière génération permet à la fois de simplifier l’accès à ces ressources et de contextualiser leur point d’accès.
Simplifier l’accès car il est incontestablement plus simple et plus rapide de scanner une URL, par exemple, que de devoir la taper à la main. Contextualiser ce point d’accès car le lieu auquel il se rapporte ou l’objet sur lequel il est imprimé, collé, dessiné, invite à la connexion et la seule limite est l’imagination : un immeuble, une devanture, un prospectus, un champ de maïs, une boucle d’oreille, un pantalon, voire un abribus etc.
Un code 2D public est une technique, libre de droit, utilisable par tous, sans licence, ni activation ou encore royalties. Un Flashcode est un service, commercial, créé par les opérateurs de télécommunication.
Code 2D public / Flashcode en détail
Les codes 2D publics pouvant être un moyen d’accès à des ressources disponibles sur Internet, la connexion initiée par le téléphone pourra utiliser n’importe quel réseau, 3G ou wifi. Or Flashcode bride le wifi. Il est impossible de scanner un Flashcode, même avec le logiciel Flashcode, en utilisant un autre réseau que celui des opérateurs de télécommunication. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics sont utilisés un peu partout dans le monde. Or le Flashcode est une spécificité française. Les français qui voyageront à l’étranger ne pourront donc pas profiter des initiatives mises en place comme Tag My lagoon en Italie pour n’en citer qu’une seule. A l’inverse, les 80 millions de touristes étrangers qui viennent chaque année en France ne pourront pas profiter des Flashcodes disséminés un peu partout sur le territoire. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics sont libres de droit, utilisables par tous (développeurs informatiques, entreprises, particuliers) et n’ont pas besoin d’être « activés » pour fonctionner. Or Flashcode est un écosystème complexe avec des services gratuits pour les particuliers et payants pour les entreprises qui doivent s’adresser à des revendeurs agréés, seuls habilités à activer les Flashcodes sur les serveurs des opérateurs. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics profitent de l’architecture décentralisée du réseau Internet, dont Bernard Benhamou rappelait en 2007 dans un article publié dans la revue Esprit, l’intérêt de faire porter l’intelligence non pas au centre d’un réseau mais à ses mailles : Ce principe de réseau décentralisé constitue aussi une rupture profonde avec les systèmes de réseaux « en étoile » auxquels nous étions précédemment habitués, en particulier avec le minitel. Or le Flashcode est un service centralisé et dont les procédures techniques lourdes mènent souvent au dysfonctionnement du service, parfois chez un opérateur mais pas l’autre. Où est l’intérêt général ?
Enfin, il nous semble dangereux de promouvoir une application qui ne pourra être que source de déception puisqu’elle ne fonctionnera pas tout le temps, suivant que l’utilisateur scanne un code 2D public ou un Flashcode, car il ne saura probablement pas faire la différence entre les deux. Où est l’intérêt général ?
Quelles sont les conséquences ?
Le modèle Flashcode est une spécificité franco-française qui porte en elle tous les ingrédients d’un échec programmé. Maintenant, il ne s’agit pas de juger de la stratégie de Flashcode mais se poser la question de savoir pourquoi le gouvernement participe à sa promotion en le labellisant ?
Cette situation place la France dans une position incohérente : d’un côté les pouvoirs publics semblent inciter les entrepreneurs nationaux à l’innovation dans le domaine des applications mobiles et de l’autre, assurent la promotion d’une solution propriétaire parmi les plus fermée au monde dans le domaine des codes graphiques, c'est-à-dire de l’accessibilité à ces mêmes applications.
La seule question qui nous vienne à l’esprit serait alors celle-ci : en labellisant le service Flashcode, le portail Proxima Mobile ne s’attache-t-il pas à promouvoir un service au détriment de l’utilisateur final ?
mardi 9 mars 2010
The Secret Lives Of Objects: StickyBits Turn Barcodes Into Personal Message Boards
The app is free, but stickybits sells packs of 20 vinyl barcode stickers for $10. You also can download and print your own barcodes for free, or scan an existing one on a physical product like a can of Coke. (Future business model: charge brands to claim their barcodes and place their own messages first).
Read the article.
Via @TechCrunch et @denisvacher
Read the article.
Via @TechCrunch et @denisvacher
samedi 6 mars 2010
jeudi 4 mars 2010
Microsoft Tag désormais disponible sur Android (Google)
Interopérabilité des langages, mais aussi interopérabilité des plateformes ! Microsoft Tag est désormais accessible sur le Market d'Android de Google.
Via TechCrunch & Microsoft Tag
Slide via Frandroid
L'application est disponible ici (Android Phone) :
Via TechCrunch & Microsoft Tag
Slide via Frandroid
mercredi 3 mars 2010
L'application iphone de Castorama intègre (entre autres) une fonctionnalité de lecture de code à barres.
L'application, sortie le 22 février, a déjà fait l'objet d'une mise à jour le 25. Le communiqué qui circule sur la Toile est celui-ci :
Les critiques sur l'AppStore semblent être plutôt bonnes "enfin une application qui sert à quelque chose", "une application très pratique", même si la note moyenne n'est pour l'instant que de 2,5/5. Le lecteur de code à barresemble aussi fonctionner fonctionne très bien "super top le lecteur de code barre qui donne les renseignements complets sur le produit ! y marche même avec mon 3G". Certains déplorent cependant l'absence de prix des produits.
Comme je le disais sur ce blog il y a de ça quelque temps, je pense que le positionnement d'acteurs dont l'activité est uniquement de "lire des code à barres" n'a que peu d'intérêt. En revanche, il y aura de plus en plus d'acteurs qui proposeront le scan de code à barre comme étant l'une des fonctionnalités de leur application.
Le lecteur de code-barre intégré dans l'application Castorama (testé sous 3GS) est impressionnant de rapidité. La techno utilisée est celle d'Occipital, une start-up américaine basée au Colorado et fondée par @Jeffrey Powers et @Vikas Reddy deux anciens de l'Université du Michigan, dont l'entreprise a été incubée par TechStars en 2008.
Lien iTunes vers l'appli Castorama
ou :
L'enseigne Castorama, spécialisée dans la distribution de matériel de bricolage, annonce le lancement de son application pour iPhone. Disponible gratuitement, ce logiciel offre plusieurs outils pour réaliser et réussir ses travaux à domicile.
L'application iPhone de Castorama propose aux possesseurs d'iPhone une aide précieuse pour ne pas rater des travaux de décoration ou de bricolage.
Un calculateur de surfaces permet par exemple de définir ses besoins en peinture, papier peint, parquet ou carrelage en fonction des dimensions de la pièce, du mur ou du sol à refaire. Cette application intègre également l'incontournable niveau à bulle, qui exploite la fonction d'accéléromètre de l'iPhone, ainsi qu'un mémo pour sauvegarder et retrouver rapidement toutes les informations et données de son projet.
Castorama indique que d'autres fonctionnalités seront ajoutées dans les semaines à venir. En photographiant le code barre d'un produit, l'utilisateur pourra par exemple obtenir des informations sur cet article : photos, caractéristiques techniques, prix, disponibilité en magasin, etc.
L'application Castorama pour iPhone sera disponible gratuitement sur l'App Store à partir du 22 février. Elle est compatible avec l'iPhone (version 3.1 ou ultérieure) et l'iPod Touch.
Les critiques sur l'AppStore semblent être plutôt bonnes "enfin une application qui sert à quelque chose", "une application très pratique", même si la note moyenne n'est pour l'instant que de 2,5/5. Le lecteur de code à barre
Comme je le disais sur ce blog il y a de ça quelque temps, je pense que le positionnement d'acteurs dont l'activité est uniquement de "lire des code à barres" n'a que peu d'intérêt. En revanche, il y aura de plus en plus d'acteurs qui proposeront le scan de code à barre comme étant l'une des fonctionnalités de leur application.
Le lecteur de code-barre intégré dans l'application Castorama (testé sous 3GS) est impressionnant de rapidité. La techno utilisée est celle d'Occipital, une start-up américaine basée au Colorado et fondée par @Jeffrey Powers et @Vikas Reddy deux anciens de l'Université du Michigan, dont l'entreprise a été incubée par TechStars en 2008.
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Lien iTunes vers l'appli Castorama
ou :
lundi 1 mars 2010
Identification olfactive et code-barre : illustration d'un grand n'importe quoi...
L'Institut International de Recherche en médecine légale de l'Université Internationale de Floride a récemment publié une recherche parmi les plus intéressantes sur la capacité de décomposer les odeurs primaires d'un individu pour en fournir une mesure biométrique et les stocker ainsi dans une base de données. Mais Ken Furton, le chercheur a l'origine de ces recherches a eu le malheur d'employer le mot "barcode" dans son papier pour parler en fait d'identification olfactive.
Regardons comment l'information est reprise et déformée :
L'article scientifique est publié ici :
http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/fulltext/123198461/PDFSTART
Un premier article est ensuite rédigé sur un site qui traite de spectroscopie
http://www.spectroscopynow.com/coi/cda/detail.cda?id=23079&type=Feature&chId=4&page=1
Mais curieusement, une photo est venue agrémenter l'article, photo où l'on voit un type se gratter le cou sur lequel semble être tatoué un code-barre.
Un nouvel article est ensuite écrit sur un autre site, qui semble agréger des news d'un peu partout sur n'importe quoi pour créer du trafic et vendre la publicité :
http://mobile-barcode.tmcnet.com/topics/mobile-barcode-innovations/articles/76998-future-barcodes-could-be-based-human-scent.htm
L'auteur souhaite trouver une application pratique à ces découvertes scientifiques. Il donne donc comme exemple le fait que, gamin, nous perdions souvent nos affaires (bonnets, gants...). Rien de plus simple alors que de proposer de coller des codes-barre sur toutes les affaires de nos chérubins ; il avoue cependant que les parents doivent s'armer d'une certaine patience pour éditer un code-barre (il précise en ligne et gratuitement), puis le coudre ou l'imprimer sur les affaires de leur môme afin que, lorsqu'il oublie quelque chose quelque part, un gentil organisateur puisse scanner le code-barre d'une moufle ou d'une casquette et identifier le tête en l'air. (Souvenez-vous de ces parents qui cousaient une étiquette nominative sur les affaires de leur enfants).
Mais miracle, grâce aux recherches scientifiques de l'université de Floride et dans un futur proche, il sera possible, au lieu de scanner un code-barre avec un téléphone, de lire le code-barre olfactif et déterminer à qui appartient l'écharpe qu'un sale garnement aurait oublié sous son lit ou au réfectoire de la cantine en interrogeant une base de données en ligne. Simple, non ?
Un extrait de l'article est ensuite repris sur Textually.org, en l'état, avec la mystérieuse photo
http://www.textually.org/picturephoning/archives/2010/02/025536.htm
En fait, cette photo (Man Scratching Barcode on Back of Neck) a été récupérée sur allposter.com (retrouvée grâce à une recherche sur Tineye)
Entre la publication scientifique et la news qui tourne sur le web, on passe d'une information scientifique, à caractère médico-légale, (avec des implications forte quant à la privacy) à une information faussée (une photo qui n'a rien à voir) pour finir par du grand n'importe quoi...
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