Nous sommes heureux de vous présenter le portail Proxima Mobile premier portail de services aux citoyens sur téléphone mobile. Ce portail coordonné par la Délégation aux Usages de l’Internet s’inscrit dans la continuité de l’appel à projets Proxima Mobile qui a sélectionné et soutenu financièrement 68 projets de services d’intérêt général sur mobile. L’objectif était de créer une large gamme de services gratuits utiles au quotidien à l’ensemble des citoyens. Il importe en effet que les bénéfices sociaux, culturels et économiques de l’Internet mobile deviennent accessibles à tous.L’initiative est plus que louable : inciter l’innovation dans le domaine de l’Internet en situation de mobilité, favoriser l’émergence de jeunes pousses dans le secteur et labelliser des applications mobiles permettant de valoriser auprès des utilisateurs les sociétés engagées dans la création de services d’intérêt général.
Maintenant, au delà des louanges, il s’agirait de comprendre de quelles manières les bénéfices sociaux, culturels et économiques sont accessibles à tous. Lorsque le portail Proxima Mobile assure la promotion et la labellisation d’un modèle de code 2D parmi le plus fermé d’Europe et qui fait fi des standards ouverts de l'Internet, ne sommes-nous pas en droit de se poser quelques questions ?
Avant de les formuler, quelques explications s’imposent.
Disponible sur le portail Proxima Mobile, Flashcode est classé dans la rubrique Vie Locale : Flashcode permettrait de lire des codes-barres à deux dimensions (code 2D), de manière intelligente, pour accéder rapidement et en toute simplicité à différents types de contenus multimédia : vidéos, photos, musique, portail internet...
Qu’est-ce qu’un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » ?
Un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » est un type de code graphique. Parmi les codes graphiques, on peut distinguer les codes à barres (code 1D) des codes matriciels (code 2D - matrice de points).
En un mot, un code graphique est la représentation visuelle de données interprétables par une machine.
C’est une méthode d’identification qui permet de capturer des données de manière automatique.
Le changement de paradigme des codes graphiques intervient lorsqu’aux machines professionnelles permettant de lire ces codes graphiques se sont ajoutés les téléphones portables de dernière génération, smartphone, iphone, Google Phone etc… A un usage purement industriel, sur une chaîne de valeur B-to-B s’ajoute dorénavant des usages grand public sur une chaîne de valeur B-to-C, mais aussi C-to-C.
Sans vouloir rentrer dans des considérations techniques rebutantes, ce billet ne traitera que des codes matriciels, que l’on appellera « code 2D » pour simplifier, et ne traitera l’aspect technique que pour mettre en lumière les différents écosystèmes et le positionnement des acteurs s’y rattachant.
Un code 2D permet en fait d'établir une communication numérique entre un émetteur (le code graphique) et un récepteur (le téléphone) pour accéder à des données, locales et/ou distantes.
Mais parler de codes 2D ne se limite pas au type de code utilisé. Les codes 2D désignent tout à la fois un langage et une grammaire dont l’articulation crée un écosystème. Le langage correspond au type de symbole utilisé, certains symboles appartenant au domaine public et d’autres non. La grammaire correspond à la manière dont sont encodées les données dans le symbole. La grammaire peut également être publique ou privée.
Trois cas de figures sont envisageables :
- langage public + grammaire publique = écosystème public. Les ressources sont accessibles à tous. Les utilisateurs peuvent générer des codes 2D librement et utiliser n’importe quel logiciel mobile capables de décoder les codes 2D publics.
- langage public + grammaire privée = écosystème propriétaire. Les ressources ne sont accessibles qu’à partir du logiciel de l’acteur en question.
- langage propriétaire = écosystème propriétaire. Idem.
En simplifiant, il y a donc deux écosystèmes de codes 2D, public ou propriétaire. A propos du positionnement des acteurs, nous pouvons distinguer ceux qui se positionnent uniquement en faveur de l’écosystème public de ceux qui se positionnent sur un écosystème propriétaire et parmi ces derniers, ceux s’assurant d’une interopérabilité avec l’écosystème public.
Par exemple, Microsoft, avec le Microsoft Tag se positionne uniquement sur un écosystème propriétaire puisque le logiciel mobile de Microsoft ne lit rien d’autre que le Microsoft Tag.
A l’inverse, Google s’est uniquement positionné sur l’écosystème public. Certains acteurs jouent l’interopérabilité comme Beetag en Suisse dont le logiciel de lecture de code 2D décode à la fois leur code 2D propriétaire, mais aussi les codes 2D publics.
Avec cette grille de lecture, qu’en est-il du Flashcode ?
Flashcode est un code 2D qui utilise un langage public (le Datamatrix) mais une grammaire privée (un identifiant de 14 chiffres). Le logiciel mobile Flashcode est bridé pour ne pas lire la grammaire publique. Ainsi, il est ainsi impossible de lire une simple URL comme http://proximamobile.com par exemple, encodée avec le langage public Datamatrix, à partir duquel est justement développé le Flashcode :
Résultat :
Le positionnement de l’écosystème Flashcode est astucieux. En utilisant un langage public, le système se dit ouvert. En rendant publique une grammaire privée, le système se dit public. Mais le modèle qu’ils promeuvent est un écosystème centralisé aux antipodes du caractère ouvert et neutre de l’Internet.
Quels sont les enjeux ?
Au-delà d’être un langage et une grammaire, les codes 2D sont un moyen d’accès à des ressources numériques accessibles en situation de mobilité via le réseau Internet. Scanner un code 2D avec un téléphone de dernière génération permet à la fois de simplifier l’accès à ces ressources et de contextualiser leur point d’accès.
Simplifier l’accès car il est incontestablement plus simple et plus rapide de scanner une URL, par exemple, que de devoir la taper à la main. Contextualiser ce point d’accès car le lieu auquel il se rapporte ou l’objet sur lequel il est imprimé, collé, dessiné, invite à la connexion et la seule limite est l’imagination : un immeuble, une devanture, un prospectus, un champ de maïs, une boucle d’oreille, un pantalon, voire un abribus etc.
Un code 2D public est une technique, libre de droit, utilisable par tous, sans licence, ni activation ou encore royalties. Un Flashcode est un service, commercial, créé par les opérateurs de télécommunication.
Code 2D public / Flashcode en détail
Les codes 2D publics pouvant être un moyen d’accès à des ressources disponibles sur Internet, la connexion initiée par le téléphone pourra utiliser n’importe quel réseau, 3G ou wifi. Or Flashcode bride le wifi. Il est impossible de scanner un Flashcode, même avec le logiciel Flashcode, en utilisant un autre réseau que celui des opérateurs de télécommunication. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics sont utilisés un peu partout dans le monde. Or le Flashcode est une spécificité française. Les français qui voyageront à l’étranger ne pourront donc pas profiter des initiatives mises en place comme Tag My lagoon en Italie pour n’en citer qu’une seule. A l’inverse, les 80 millions de touristes étrangers qui viennent chaque année en France ne pourront pas profiter des Flashcodes disséminés un peu partout sur le territoire. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics sont libres de droit, utilisables par tous (développeurs informatiques, entreprises, particuliers) et n’ont pas besoin d’être « activés » pour fonctionner. Or Flashcode est un écosystème complexe avec des services gratuits pour les particuliers et payants pour les entreprises qui doivent s’adresser à des revendeurs agréés, seuls habilités à activer les Flashcodes sur les serveurs des opérateurs. Où est l’intérêt général ?
Les codes 2D publics profitent de l’architecture décentralisée du réseau Internet, dont Bernard Benhamou rappelait en 2007 dans un article publié dans la revue Esprit, l’intérêt de faire porter l’intelligence non pas au centre d’un réseau mais à ses mailles : Ce principe de réseau décentralisé constitue aussi une rupture profonde avec les systèmes de réseaux « en étoile » auxquels nous étions précédemment habitués, en particulier avec le minitel. Or le Flashcode est un service centralisé et dont les procédures techniques lourdes mènent souvent au dysfonctionnement du service, parfois chez un opérateur mais pas l’autre. Où est l’intérêt général ?
Enfin, il nous semble dangereux de promouvoir une application qui ne pourra être que source de déception puisqu’elle ne fonctionnera pas tout le temps, suivant que l’utilisateur scanne un code 2D public ou un Flashcode, car il ne saura probablement pas faire la différence entre les deux. Où est l’intérêt général ?
Quelles sont les conséquences ?
Le modèle Flashcode est une spécificité franco-française qui porte en elle tous les ingrédients d’un échec programmé. Maintenant, il ne s’agit pas de juger de la stratégie de Flashcode mais se poser la question de savoir pourquoi le gouvernement participe à sa promotion en le labellisant ?
Cette situation place la France dans une position incohérente : d’un côté les pouvoirs publics semblent inciter les entrepreneurs nationaux à l’innovation dans le domaine des applications mobiles et de l’autre, assurent la promotion d’une solution propriétaire parmi les plus fermée au monde dans le domaine des codes graphiques, c'est-à-dire de l’accessibilité à ces mêmes applications.
La seule question qui nous vienne à l’esprit serait alors celle-ci : en labellisant le service Flashcode, le portail Proxima Mobile ne s’attache-t-il pas à promouvoir un service au détriment de l’utilisateur final ?
centraliser or not centraliser... :)
RépondreSupprimermerci pour ce billet
est-ce que Flashcode lit les codes Google ??
RépondreSupprimerAvant d'écrit il faut bien connaitre.
RépondreSupprimerla spécification Flashcode est public ici le lien et libre de droit:
http://www.afmm.fr/img/Solutions/Flashcode/docs%20a%20telecharger/080925_Flashcode_Reader_International_Specifications.pdf
merci de corriger votre article !!
ps: de plus dans cette spécification il y a des actions direct ( Web, call, sms,etc..)
dont arrêter d'écrire des bêtises !!!!!!
Nicolas, depuis quand le Falshcode est-il public, c'est un système propriètaire qui n'est ni public, ni libre de droit ! C'est à vous d'arrêter de dire des bêtise...
RépondreSupprimer@Nicolas
RépondreSupprimerVeuillez bien relire ce post :
//Le positionnement de l’écosystème Flashcode est astucieux. En utilisant un langage public, le système se dit ouvert. En rendant publique une grammaire privée, le système se dit public. Mais le modèle qu’ils promeuvent est un écosystème centralisé, aux antipodes du caractère ouvert et neutre de l’Internet.
Ce n'est pas parce qu'une spécification est rendue publique qu'elle en devient "libre de droit". Un service n'est pas libre de droit, seule une technique peut l'être.
Nous avons déjà eu cette conversation sur ce blog fin 2008 : http://bit.ly/qbLfV
On entend par standard ouvert tout protocole de communication, d'interconnexion ou d'échange et tout format de données interopérable et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d'accès ni de mise en œuvre.
Cela signifie donc :
* des protocoles et des formats de données indépendants d'un logiciel particulier, d'un système d'exploitation ou d'une société
* des spécifications techniques documentées, publiées, non payantes, sans brevet dessus, sans royalties dessus.
(Journal Officiel n° 143 du 22 juin 2004 publie la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique)
Comme vous l'admettrez, ceci ne peut pas s'appliquer au Flashcode.
@Tonio,
RépondreSupprimerLes codes Google n'existent pas. Google ne souhaite pas (pour l'instant) inventer de nouveaux codes graphiques (1D ou 2D), mais préfèrent permettre de décoder ceux existants. Ils soutiennent le logiciel mobile Zxing, compatible avec les téléphones Android, Java, RIM, iPhone pour la lecture des codes graphiques suivants :
* UPC-A and UPC-E
* EAN-8 and EAN-13
* Code 39
* Code 128
* QR Code
* ITF
* RSS-14 (Stacked and Limited)
* Data Matrix ('alpha' quality)
* PDF 417 ('alpha' quality)
Bonjour à tous,
RépondreSupprimer... il n'y a qu'une seule solution pour mettre tout le monde d'accord : le lecteur universel de codes barres(QR, Datamatrix et 1D) de mobiletag :-)
CFV
mobiletag
Haaa content de rencontrer quelqu'un de chez Mobile tag !
RépondreSupprimerMerci pour votre dernière application Android, vous avez mis du temps mais cette dernière version est vraiment le MUST !
--
Le Flashcode intègre une redirection gérée par les 3 opérateurs en France, et est payante. Le Flashcode en tant que tel est quasiment gratuit, mais l'accès au site internet est payant pour les éditeurs de site. Et les tarifs peuvent varier.
RépondreSupprimerUn QRCode ou un Datamatrix classique, à accès direct permet d'aller sur des sites internet mobiles sans "autorisation" ni contrôle. Le Flashcode limite la création en terme d'outils marketing et d'analyse.
@CFV Je savais que tu allais te manifester :) Effectivement, le côté propriétaire de Flashcode créé un boulevard pour MobileTag. profitez-en !
RépondreSupprimerMaintenant, les utilisateurs de Flashcode sont les plus grands perdants dans l'histoire ; il y a quelques heures, on annonçait que Facebook intégrait des QR Code générés à la volée sur les profils de ses membres. Les utilisateurs de Flashcode en France ne pourront pas utiliser ces services...
Ils peuvent utiliser des lecteurs multiprotocoles comme barcodescanner ou Mobiletag (multi-proto et multi plate-forme), je ne vois pas le soucis avec Facebook ...
RépondreSupprimerPermettez moi de trouver le commentaire de Mobiletag un peu cavalier.
RépondreSupprimerA l'origine du flashcode, ambassadeur de cette technologie pendant des mois, Mobiletag se place aujourd'hui en chevalier blanc. Sans un lobbying efficace mené par ses équipes, le flashcode n'aurait jamais vu le jour !
Après avoir combattu avec acharnement les solutions alternatives aux opérateurs, Mobiletag découvre le QR-Code et le Datamatrix basés sur des URLs. A cheval entre deux solutions, ils continuent à promouvoir le modèle "flashcode".
Quant au lecteur "universel", nouveau cheval de bataille de Mobiletag, c'est un argument mensonger. Il existe de nombreux codes optiques que se lecteur ne sait pas lire (Aztec, Ezcode, MSTag...) et cela est normal. Quid des codes radios (NFC et RFID) ? Quid de la reconnaissance d'image ?
Il n'existe pas de lecteur "universel" !
Mettez au moins un pseudo pour que l'on puisse se répondre !!
RépondreSupprimer@Anonyme qui a dit… : Ils peuvent utiliser des lecteurs multiprotocoles comme barcodescanner ou Mobiletag (multi-proto et multi plate-forme), je ne vois pas le soucis avec Facebook ...
==> Penses-tu que Madame Michu, qui a scanné un Flashcode sur un abribus se dira, en essayant un QR Code sur sa page Facebook "flûte, ça ne marche pas, je vais essayer de télécharger un barcode multi-proto et multi plate-forme" :)
@Anonyme qui a dit… : Permettez moi de trouver le commentaire de Mobiletag un peu cavalier....
==> J'avoue que Mobiletag a retourné sa veste un peu vite, mais je pense que vous leur donnez un peu trop de crédit. Toute cette histoire de Flashcode vient de FT/Atos qui l'a transmise à Abaxia qui l'a transmise à MobileTag qui ensuite, s'est mis à voler de ses propres ailes (CFV, corrige-moi si je me trompe).
Alors c'est vrai que nous nous sommes un peu habitués au discours "World Company" de MobileTag et vous avez raison de le soulever. Il n'existe pas de lecteur "universel" !
Bonjour,
RépondreSupprimerVotre texte revient sur les règles qui prévalent dans la procédure de labellisation Proxima Mobile et plus largement, il pose la question des perspectives liées à l’utilisation des codes et identifiants sur les objets de notre environnement quotidien. Il convient de rappeler que l’un des principes fondamentaux de l’appel à projets Proxima Mobile (et de la procédure de labellisation) est qu’il n’existe pas d’exclusivité donnée à une technologie (ou à une thématique) particulière. Ainsi de nombreux services « concurrents » sont présents dans des domaines comme la culture ou la consommation. Le choix étant laissé aux citoyens de déterminer ceux qu’ils souhaitent ou non utiliser.
Par ailleurs, il n’est pas fait mention dans votre post d’un fait important ; le système Flashcode est désormais utilisé par la RATP pour donner accès aux horaires de l’ensemble des bus et des tramways. Or cette application gratuite est en elle-même un service d’intérêt général rendu aux utilisateurs des transports publics franciliens. De surcroît puisqu’il est ici question d’interopérabilité, il convient de noter que cette application est d’emblée disponible sur l’ensemble des plateformes mobiles. Il est aussi à noter que ces informations sont aussi accessibles sur le site de la RATP ainsi que sur leur application sur mobile mais celle-ci ne pouvait pas être labellisée puisqu’elle n’est pas gratuite comme doivent l’être tous les services Proxima Mobile.
De nombreuses technologies existent désormais pour identifier les objets réels ou informationnels. C’est le cas du système de code-barres (et bientôt de puces RFID) utilisé par le consortium GS1/EPC Global qui regroupe l’ensemble des distributeurs et producteurs de bien manufacturés. Ce système repose sur des spécifications ouvertes dont seulement certaines catégories sont accessibles au public mais dont la gestion est confiée à un organisme unique. Ce système pourrait aussi devenir l’un des précurseurs de l’Internet des objets à l’échelle mondiale (sur ce point permettez moi de citer un autre article paru dans la Revue Esprit (http://bit.ly/5NkLnV) . Il est à noter que les codes GS1 sont utilisés dans deux autres applications Proxima Mobile : Jeux Video Info Parents et Proxi Produit qui permettra d’accéder aux informations sur les produits de grande consommation.
Pour reprendre la métaphore linguistique, l’un des objectifs du projet Proxima Mobile est d’aider les usagers du mobile à découvrir des nouvelles syntaxes gestuelles (comme le fait de prendre en photo un code-barres pour s’informer sur un produit ou s’informer sur un lieu avec les technologies de réalité augmentée(comme le permet le service Culture Clic). L’important étant que les usagers puissent eux-mêmes s’approprier et développer la grammaire culturelle pour ces nouveaux usages de l’Internet mobile et bientôt de l’Internet des objets.
Enfin, pour qui connaît, et a depuis longtemps défendu la Neutralité du Net, la « couche applicative » des services qui forment l’Internet ne peut être confondue avec les couches qui sont liées aux transports et aux contenus. En ce sens les identifiants évoqués ici ne modifient pas l’architecture générale de l’Internet et ne peuvent être considérés par eux-mêmes comme une remise en cause du principe de Neutralité.
Bien à vous
Bernard Benhamou
Délégué aux Usages de l'Internet
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Secrétariat d'Etat au développement de l'économie numérique
ps : concernant l’interopérabilité je vous invite à consulter deux documents :
- le premier est le règlement d’usage de la marque Proxima Mobile (http://bit.ly/co4u7Y)
- le second est la FAQ qui a été créée sur le portail qui revient sur les critères d’interopérabilité
@Bernard Benhamou
RépondreSupprimerBonjour,
Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de me répondre.
A propos du fait de ne pas donner une exclusivité à une thématique particulière, je ne peux que vous rejoindre sur le principe. Une concurrence saine permet en effet de stimuler l’innovation de la part de tous les acteurs y prenant part. Or il n’est pas ici question de service mais de technique. Une technique, libre de droit, est reconditionnée en un service (pourquoi pas) mais le modèle public dont elle est issu est ignoré, mis de côté.
Votre réponse m’a fait penser à une métaphore qui j’espère sera compréhensible par tous : il y a deux manières de voir un code 2D : comme un « hypertexte » ou comme un « nom de domaine ».
Le modèle public voit la représentation graphique d’une URI comme un « hypertexte physique », par nature libre de droit, utilisable par tous, décodable par tous. Imaginez-vous le directeur de publication d’un site web devant demander l’autorisation de créer un lien hypertexte vers une autre page, puis l’activer chez tous les fournisseurs d’accès ?
Le modèle propriétaire voit la représentation graphique d’une URI comme un « nom de domaine », dont il faudrait réguler la distribution, par la vente des codes et leur gestion, via l’intermédiaire de distributeurs agréés, permettant ainsi leur activation ou leur désactivation. Dans ce sens, je vous rappelle que le modèle Flashcode consiste à louer pour une période d’un an cette représentation graphique.
Ainsi, j’ai l’impression que l’on ne parle pas du tout de la même chose : lorsque l’on parle de code 2D, certains voient un hypertexte alors que d’autres y voient un nom de domaine. Pourquoi devoir choisir entre les deux en induisant l’utilisateur en erreur puisque les deux se ressemblent comme deux gouttes d’eau ? Serait-ce la vision de l’Internet en situation de mobilité de la part de l’informatique versus celle des opérateurs de télécommunication ? Je vous laisse le soin d’y répondre.
Sachez que dans le monde entier, les codes 2D publics sont vus par les professionnels de l’informatique et des médias comme un hypertexte physique, dont personne n’a idée de vouloir centraliser la gestion. Seuls les opérateurs de télécommunication en France semblent faire exception en la matière, en n’y voyant qu’un nom de domaine. Cette stratégie de résistance « à la française » des opérateurs de télécommunication augure l’obsolescence d’un service (un code 2D est un nom de domaine) avant même qu’il ne se démocratise, et condamne les français à s’exclure des initiatives à l’étranger (un code 2D est un hypertexte physique).
Ensuite, sur le fait que Flashcode est utilisé par la RATP n’enlève en rien son caractère fermé et vous conviendrez que ce n’est pas l’objet du service, sa gratuité ou son portage multiplateforme qui légitime sa nature. A ce sujet, les étrangers à Paris ne pourront pas bénéficier des services de la RATP sans avoir à télécharger un logiciel supplémentaire sur leur téléphone, alors qu’ils maîtrisent peut être déjà cette syntaxe gestuelle dont vous parlez. Qui plus est, apprendre une syntaxe gestuelle qui fonctionnera une fois sur deux et jamais à l’étranger ne me semble pas être à la base de l’apprentissage le plus enthousiasmant.
(suite)
RépondreSupprimerPar ailleurs, vous avez parfaitement raison de souligner la richesse des capteurs présents sur les téléphones portables de dernière génération, capteurs que l’on pourrait voir comme une extension de l’ouïe (reconnaissance audio), de la voix (reconnaissance vocale), de la vue (reconnaissance optique) et du toucher (reconnaissance radio - RFID/NFC). Concernant l’extension de la vue, le couple caméra/écran permet et permettra d’utiliser un téléphone d’une manière totalement nouvelle, pour accéder à des contenus et services structurés également de manière nouvelle, et dont peu existent à ce jour.
De plus, à propos du modèle des identifiants, je pense qu’ils modifient en profondeur l’architecture générale de l’Internet et peuvent être considérés, par eux-mêmes, comme une remise en cause du principe de neutralité. Les couches applicative, de transport et de contenu sont confondues en un même service. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les spécifications Flashcode était présentes dans Zxing (http://code.google.com/p/zxing/) il y a encore un an mais ont depuis été retirées du projet : « Our focus is on using the built-in camera on mobile phones to photograph and decode barcodes on the device, without communicating with a server ». C’est ce dernier point « sans avoir à communiquer avec un serveur » qui pose problème. La dimension locale de l’hypertexte disparaît, la connexion est orientée, le modèle est centralisé. Je ne comprends pas pourquoi vous dîtes que le modèle des identifiants ne remet pas en cause le principe de neutralité.
Pour terminer, « le code, c’est la loi et son architecture est politique ». Lancer un service de code 2D sur le modèle du nom de domaine est très intelligent de la part des opérateurs de télécommunication, mais ignorer leur caractère hypertextuel libre et universel me le semble moins ; pourquoi donc labelliser un tel service ? L’un des moyens les plus simples d’accessibilité à l’internet en situation de mobilité tente d’être imposé par le haut et je peux vous assurer que l’appropriation des outils permettant une innovation de la base ne viendra pas de sitôt. Est-ce voulu ? En tout cas, j’attendais du politique qu’il puisse créer les conditions d’une architecture informatique saine où la concurrence puisse s’exprimer sur les services sans être bridés par la fragmentation d’une technique dors et déjà standardisée.
Bien à vous,
Jacques-andré
Fines Schlumberger
PS. Merci pour vos nombreux liens, forts intéressants.
@JA_FS :
RépondreSupprimerJe ne comprend pas pourquoi Madame Michu se retrouverait avec une application mono-protocole plutôt qu'une application multi-protocole ...
Personnellement, je n'ai appris que récemment qu'il y'avait plusieurs normes 2D et porutant, j'ai toutjours pu lire mes codes (y compris sur mon vieux téléphone symbian) sans lme préoccuper de ça.
Madame Michu se retrouve avec une application mono-protocole plutôt qu'une application multi-protocole lorsqu'elle utilise celle préinstallé par les opérateurs de télcos français (AFMM sur le tableau joint - novembre 2009)
RépondreSupprimerhttp://bit.ly/d4YkJG
Ce qui n'est pas encore arrivé à ma connaissance puisqu'il n'y a pas de préinstallation.
RépondreSupprimerCa sent un peu la parano ici quand même
@dernier anonyme
RépondreSupprimerNokia préinstallait un barcode reader dans les séries N et E de ses téléphones depuis 2006.
2007 et 2008 fut l'occasion pour nos opérateurs de tester différents prestataires (SFR avec Scanbuy, Orange avec MobileTag)
Flashcode est préinstallé par les opérateurs dans certains modèles de téléphones depuis 2009, en désinstallant le barcode reader de Nokia.
La préinstallation du barcode reader par les opérateurs est déployée à grande échelle depuis la mi-2009.
J'ai l'impression que vous tombez de la dernière pluie :)
@Bernard Benhamou
RépondreSupprimerMonsieur, permettez moi de placer en faux quant l'actuelle interopérabilité de la solution flashcode telle que mise en œuvre aujourd’hui.
Le principe fondateur du « système flashcode » est le suivant : à un identifiant « flashcode », séquence de chiffres codée optique dans un Datamatrix (ECC200), est associé un lien URL sur un serveur. A la lecture du code depuis le téléphone portable est retourné l’URL associée, après sa résolution par le serveur associé au lecteur de codes.
Parler d’interopérabilité, c’est assurer à l’ensemble des lecteurs disponibles sur le marché puissent demander la résolution d’un identifiant « flashcode ».
A ce jour, seules les applications « Flashcode », « Mobiletag » et une option au lecteur 3GVision, sont à même de le faire. Les lecteurs « Lynkee », « CodeOnLine », « Scanbuy », « Neoreader »… ne peuvent pas résoudre les identifiants « flashcode » codés optique.
Parler d’interopérabilité, c’est assurer que le lecteur « Flashcode » tel que labélisé puisse aussi lire les codes Datamatrix (ECC200) et QR-Codes codant directement des liens URLs.
A ce jour, seule l’application « Mobiletag » est à même de le faire.
Parler d’interopérabilité, c’est assurer que l’ensemble des acteurs puisse créer et gérer un nombre illimité de codes.
A ce jour, il n’est pas possible de créer librement et gratuitement un ensemble de code à la différence des générateurs de codes. Microsoft, que on présente souvent les solutions comme propriétaires et fermées, propose un interface afin de créer et de gérer automatiquement un nombre illimité de codes Microsoft Tags. Il s’agit d’une solution propriétaire, ils n’en s’en défendent pas mais, elle n’est en aucune façon fermée.
Nul doute que la solution « flashcode », telle que mise en œuvre aujourd’hui, sera amenée à évoluer au bénéfice du plus grand nombre.
Laurent – mobiLead.
un systeme qui n'est pas universel est debile langage public + grammaire publique = écosystème public.
RépondreSupprimerCe pays ne mérite pas ses creatifs ni ses developpeurs!!!
Google attend moi que l'on ridiculise tous ces couillons...
quand je pense que je voulais creer une startup ici heureusement que je suis passé ici...
Mobiletag a été à la base du Flashcode et de toutes les intox (avec les opérateurs...) autour de l'interopérabilité et de l'existence de ce standard "ouvert" dans le monde entier. Dire maintenant "... il n'y a qu'une seule solution pour mettre tout le monde d'accord" ...on continue encore dans l'intox...
RépondreSupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerTout d'abord JAFS, je suis obligé de te corriger sur ton hypothèse :
- "Toute cette histoire de Flashcode vient de FT/Atos qui l'a transmise à Abaxia qui l'a transmise à MobileTag qui ensuite, s'est mis à voler de ses propres ailes (CFV, corrige-moi si je me trompe)."
Ce n'est donc pas la bonne version. Abaxia a senti l'arrivée du code barre via son fondateur qui est allé au Japon, il en est revenu avec l'intime conviction que le code barre allait se développer.
Abaxia a commencé à développer un produit : mobiletag.
En 2006 une société spécifique est créée indépendante d'Abaxia : MTAG (le nom aujourd'hui est Mobile Tag.
Il y a eu des tests en France (avec d'autres prestataires techniques) et des appels d'offre de différents opérateurs.
Mais je souhaite te poser 2 questions JAFS, si tu me le permets :
- Quel autre pays au monde (à part le japon) génère autant de codes barres, génère autant de hits, via autant de campagnes de communication, que la France ?
- Ou se trouvent tous ces pays libres qui peuvent faire ce qu’ils veulent, sans standard, sans structure, sans promotion, sans réseau…. ? sans rien d’ailleurs ! ou est ce paradis ?
D’autre part personne n’interdit, en France, de créer son propre code barre et son propre lecteur.
Et pour répondre à mon ami Laurent : Tout le monde peut lire le flashcode en développent son lecteur via le site de l’afmm :
http://www.afmm.fr/img/Solutions/Flashcode/docs%20a%0telecharger/080925_Flashcode_Reader_International_Specifications.pdf
Mais pour aller plus loin dans la discussion, Mobile Tag endosse une « nouvelle veste ».
La technologie mobiletag a été sélectionnée par AT&T pour le déploiement du code barre aux USA.
Le Charter program va permettre à AT&T et ses
clients de se familiariser avec les codes barres Datamatrix…
Le Communiqué de presse est sorti mercredi 24 Mars lors du CTIA par AT&T. Je te mets le lien car je n’ai pas encore vu cette reprise sur ton blog :
http://www.att.com/gen/press-room?pid=4800&cdvn=news&newsarticleid=30675
Un extrait du communiqué de presse :
“AT&T will use technology from Mobile Tag Inc., a provider of universal bar code reader technology.”
C’est une nouvelle très importante et qui semble passer inaperçue pour certains, c’est bizarre ?
Et bien oui la France et la Pologne ne sont plus seules… les USA se lancent dans le déploiement du code barre… à l’américaine… avec le Datamatrix !
Au fait combien d’entre vous possèdent un IPhone ? et combien d’entre vous trouvent qu’ Apple a un écosystème ouvert ?
PS : si JAFS tu organises un déjeuner autour du code barre, avec ceux qui écrivent dans ton blog et même les anonymes je répondrai présent.
CFV
Cher CFV,
RépondreSupprimerMerci de m’avoir corrigé à propos de l’histoire des spécifications mobiletag/Flashcode. Voudrais-tu dire par là qu’Atos n’a pas du tout participé à l’élaboration de ces spécifications ? Hum... Et que CM est revenu du Japon avec cette simple idée d’adapter en France l’écosystème qu'il avait pu voir là bas ? Hum... Nous continuerons cette conversation en face à face si tu le souhaites.
En tout cas, j’y étais encore en octobre dernier et crois moi, je n’ai pas pu ne pas lire un seul QR Code avec mon vieux N95 et le logiciel de lecture d’origine de Nokia. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Que le Japon, lors du déploiement de cette techno, a fait en sorte de s’appuyer sur des spécifications de base, communes à tous, à partir desquelles chaque opérateur a pu développer les siennes ; ainsi l’utilisateur n’était pas mis de côté et le scan comme la génération de codes pour des URL par exemple, pouvait fonctionner pour tout un chacun. Le modèle à la française n’a rien de commun avec le modèle à la japonaise, même si vous le citez très souvent. Ils ont tiré partie du réseau Internet (et ses caractéristiques), flashcode avez choisi d’inventer un modèle à la minitel (et aussi ses caractéristiques).
Ensuite :
//- Quel autre pays au monde (à part le japon) génère autant de codes barres, génère autant de hits, via autant de campagnes de communication, que la France ? Ou se trouvent tous ces pays libres qui peuvent faire ce qu’ils veulent, sans standard, sans structure, sans promotion, sans réseau…. ? sans rien d’ailleurs ! ou est ce paradis ?
CFV… il ne s’agit pas tant de faire une liste des pays qui « font des codes 2D » que de savoir que bon nombre d’entres eux testent et expérimentent « tous les procédés consistant à relier le réel au numérique » parmi lesquels la Finlande, la Norvège, la Suisse, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et même les Etats-Unis, le Brésil etc.… Je vois beaucoup de projets où l’on cherche avant tout à rendre un service utile à l’utilisateur, et où le code 2D n’est qu’une technique parmi d’autre permettant de créer cette connexion sans contact. Pourquoi donc ne parler que de « campagne de communication » ? De nombreuses entreprises ne diffusent pas de communiqué mondial pour dire qu’ils ont créé un code 2D. De plus, je suis curieux du nombre de hits que les quelques campagnes génèrent en France ; pour avoir vu le résultat de plusieurs d’entre elles, j’avoue comprendre pourquoi personne ne communique vraiment là-dessus. Mais ce n’est pas du tout un reproche. Pour l’instant, cela ne prend pas.
Enfin, je ne vois pas pourquoi tu parles d’absence de standard, d’absence de structure, d’absence de promotion, d’absence de réseau. Je crois que la métaphore du code 2D comme un « nom de domaine » ou comme « un hypertexte » illustre bien ce décalage entre ce dont nous parlons et ce que nous avons chacun en tête. (Cf. dans ma réponse à Bernard Benhamou). Créer un hypertexte, dans une page HTML ou IRL n’a pas besoin de plus de standard que ceux déjà fournis par l’IETF et le W3C depuis 1989 et que tout le monde a adopté sans structure, sans promotion, sans réseau de distributeur etc… Ce qui fait la spécificité des technologies numériques, c’est qu’elles sont justement génériques. Alors pour répondre à ta question, où se trouve ce paradis, j’aurai tendance à te répondre qu’il est déjà partout.
Ensuite, à propos de la nouvelle veste que vous endossez, j’en ai parlé hier sur le blog.
Et pour terminer, je crois comprendre que tu me fais opposer Datamatrix et QR Code alors que ce n’est pas du tout le cas. Ne mélangeons pas symbologie et sémantique, traitement local et traitement distant, connexion non orientée et connexion orientée, connexion indirecte, directe et redirigée, spécifications publiées ou et spécifications ouvertes, écosystème Internet et écosystème minitel.
Ceci dit, je serais très content de pouvoir participer à un déjeuner ou une réunion à La Cantine (par exemple) sur ce thème.
JAFS
La France grâce au Flashcode et porteur du Code 2D.
RépondreSupprimerC’est le seul en Europe on voit de Code 2D massivement et ou les utilisateurs utilisent les applications pour le mois de Mars 250 000 utilisateur on téléchargé l’application (avec plus de 1000 000 d'applications téléchargées en 2009 et 4 Millions de mobile embarquée).
Qui a fait mieux en Europe ???? alors ???
(même au japon c'était plus lent !!!!! )
Et la marmotte... http://bit.ly/2fj2kL
RépondreSupprimerDeux conclusions personnelles :
RépondreSupprimer1. En France, on a du mal à créer d'autres modèles que celui du minitel
2. Diviser pour mieux régner, personne ne fait plus de tort aux "codes 2D" que MobileTag.
Wait & see.
Tel que c'est parti, MobileTag ne durera pas très longtemps de toute façon !!
RépondreSupprimerBonjour j'aimerais connaître votre avis sur la solution qu'apporte l'entreprise Bretonne BOOKBEO avec son beoCOde.
RépondreSupprimerwww.bookbeo.com
Merci
waaaa.... enfin quelqu'un qui fait pas le crétin et qui explique pour de vrai. tkhs dude !!
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAvez vous un lien sur l'utilisation (nombre de flash, ...) du Flashcode et du QR CODE en France ?
ps: chez orange, c'est 200HT/mois pour faire du flashcode coté éditeur ... voleurs !
Bonjour,
RépondreSupprimerMalheureusement, très peu d'entreprises testant le Flashcode ou le QR Code ne diffusent de statistiques, sûrement parce que les retours sont confidentiels. Tout dépend à qui vous vous adressez (geek du mobile ou madame michu). Et puis comme vous l'aurez compris, la situation est compliquée en France avec les opérateurs qui veulent facturer les éditeurs..
Une question, pour 200eHT/mois, vous avez le site mobile qui va avec ou c'est juste la location du Flashcode ?
pour 200 euros c'est juste la redirection si je ne m'abuse soit un enregistrement dans une base de données. http://bit.ly/ablpIN
RépondreSupprimerInternet ou minitel ? Code 2D neutre ou commercial ? that's the question :)
RépondreSupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerJe suis le fil de cette discussion depuis plusieurs semaines maintenant et je finis par me demander si l’on ne se trompe pas encore de combat.
Les opérateurs mobiles Français et nos têtes pensantes, nous ont concocté une nouvelle spécificité à la française « Le Flashcode » ou « nouvelle ligne Maginot numérique ».
Réveillons nous !!! Combien de temps encore cette mascarade va-t-elle durée ?
Je vous rappelle que nous vivons dans un monde ouvert ou l’information est totalement mobile et dématérialisée, où les frontières n’existent plus.
Peut-on concevoir que dans le pays le plus touristique du monde, on pousse une technologie d’accès à l’information en situation de mobilité qui ne soit pas universelle, voir propriétaire.
Madame Michu va déjà avoir du mal à s’y retrouver entre les formats et les readers nécessaires pour accéder à l’information en situation de mobilité, alors qu’en sera-t-il des touristes japonais, américains, chinois… J’imagine le touriste japonais qui est à un arrêt de bus ou dans un musée et qui shoot un flashcode avec son reader QRcode…
Il est plus simple de monétiser le tuyau que d’inventer les modèles qui permettront de rentabiliser le contenu.
Nous allons au mur, comme d’habitude, on tente d’imposer un monopole à la française, ou seul les gros acteurs pensent pouvoir faire la pluie et le beau temps.
Avec ce type de modèle, lointain est le temps où émergera un véritable Google à la française.
Pourquoi réinventer la roue avec le Flashcode, alors que l’on devrait plutôt universaliser les usages et créer les contenus à valeurs ajoutées qui permettront mettre enfin la France sur les rails de la compétitivité numérique.
@Behum
RépondreSupprimerSur ce sujet, il s'agit de la réappropriation d'une technologie générique et sa transformation en un service ou l'interopérabilité avec l'écosystème public est écarté.
Du bon français maître du monde.
Mais d'un point de vue général, les télcos (Fr, US) veulent voir le réseau internet comme un nouveau média de diffusion, sur lequel ils contrôlent/facturent/bloquent les contenus qui y circulent. Ils sont allergiques à la neutralité du Net..
Bonsoir, au delà de la bataille
RépondreSupprimerJe souhaiterais un avis "pratique"
Si lors d'un salon je souhaite ajouter sur les affiches de mon entreprise un flashcode renvoyant sur une page web présentant des produits, et un flashcode sur la carte de visite distribuée (permettant d'ajouter directement les coordonnées de l'entreprise dans le répertoire du client potentiel) : vers quelle technique est-il plus logique que je me dirige (la société peut exercer ces activités hors de France, et est axée économie solidaire ...) ?
Datamatrix ? QR Code ?
Merci d'avance de prendre le temps de m'expliquer.
Alix
Bonjour,
RépondreSupprimerJe n'ai pas très bien compris votre demande, mais si vous souhaitez générer quelques codes, visitez ce site : http://zxing.appspot.com/generator/ où vous pourrez générer des URL et des cartes de visite. Utilisez plutôt du QR Code pour pouvoir vous adresser à tout le monde