Rechercher (2007-2014)

Affichage des articles dont le libellé est nokia. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est nokia. Afficher tous les articles

mercredi 15 juillet 2009

Point & Find de Nokia : la reconnaissance graphique au sens large du terme

http://pointandfind.nokia.com/images/home-pointbrowsephone_bkd.jpg

La reconnaissance graphique désigne les technologies d'identification sur téléphone portable qui utilise la caméra du terminal. Elle est à rapprocher de la reconnaissance radio (bluetooth, NFC) et de la reconnaissance vocale. La reconnaissance graphique sur un téléphone portable concerne les symboles (code à barre), les images (2D) et la réalité ( 3D) ; Point & Find de Nokia semble être l'une des premières applications permettant à l'utilisateur de profiter de "tous" ces services.

L'application peut être testée ici :

UK Flag
United Kingdom

Enter your mobile number:
+44 Standard/other charges may apply.

Send a link to my phone

jeudi 29 janvier 2009

Un étrange article bancal sur l'Atelier.fr à propos des codes 2D...

L'article original peut être retrouvé ici. Nos commentaires sont en bleu.

*******************************************
Le code-barres 2D pour tous !

LG a lancé KF310, un téléphone mobile avec lecteur de code à barres embarqué. Bientôt accessible à tous, il permettra de populariser ces systèmes de marqu
age à deux dimensions.

Publié le 26 Janvier 2009

Pour faciliter la lecture de code-bar
res 2D sur mobile, Scanbuy et LG Electronics ont conclu un partenariat. L'application mobile ScanLife, actuellement intégrée dans le téléphone KF310, est déjà commercialisée en Espagne avant d'être étendue au reste du monde.

Pour visualiser le contenu d'un code 2D, une simple prise de vue suffit. Et ce, sans avoir besoin de télécharger une application sur le site.


-> effectivement, il ne sera plus nécessaire de télécharger une application puisqu’elle sera préinstallée sur le LG KF310. En revanche, il sera toujours nécessaire de lancer l’application Scanbuy pour scanner un code.

Autre avantage : Scanbuy est compatible avec des nombreux formats de mobile tag.


-> en fait, Scanlife est compatible avec le format propriétaire de Scanbuy : l’EzCode.
Mobile Tag est le nom d’une société française qui développe un écosystème "code 2D / lecteur de code 2D" basé sur le Datamatrix.


Un contenu interactif s'ouvre alors et permet l'accès à des contenus et services de l'Internet mobile. "L'accord avec LG va considérablement contribuer à l'essor de la technologie du mobile tag aux abonnés du monde entier," indique Jonathan Bulkeley, directeur général de Scanbuy. Pour le moment, le marketing via code-barres 2D est peu développé.


Faciliter l'accès à l'information


En effet, la démarche de téléchargement du logiciel apparaît comme trop compliquée pour nombre d'usagers. "Aujourd'hui, il y a beaucoup de réticences à développer le marketing mobile. La publicité via sms ou encore mms est peu appréciée des consommateurs, car trop intrusive," explique à L'Atelier Sarah Bastien, consultante en marketing chez BETC.


-> certes, mais sur Iphone, le téléchargement d’application semble ne pas poser de problème (15 000 applications et déjà 500 millions de téléchargements) ; alors effectivement, le téléchargement d’application sur Symbian par exemple est nettement plus compliqué, mais il y fort à parier que des efforts seront prochainement faits pour faciliter ces téléchargements. Chez Google, cela passera par l'Android Market (200 applications disponibles), Windows va faire la même chose, Blackberry aussi etc...

Constatant un rejet des modes traditionnels de publicité, la technologie Bluetooth avait été pensée comme une alternative de taille. Cette dernière, également considérée comme trop envahissante, n'a pas connu le succès escompté. "Le mobile tag est pour sa part peu intrusif et laisse au consommateur le choix de faire lui-même la démarche d'aller chercher l'information."
De plus, cette méthode permet aux marketeurs de calculer l'efficacité de telle ou telle campagne de publicité.

Démocratiser l'usage du mobile tag


Il suffit pour cela de détecter par quel biais le client a eu l'accès aux données sur un produit. Cette démarche est d'ampleur en France, pays où l'Association Française du Multimédia Mobile (AFMM), s'est donné pour mission de populariser cette technologie, afin de la faire émerger une norme ouverte : le flashcode.


-> pour rappel, au risque d’avoir un nouveau commentaire de « Nom » (qui n'est pas CFV :), la norme Flashcode n’est pas une norme ouverte. (voir les nombreux commentaires sur ce blog.
On entend par standard ouvert tout protocole de communication, d'interconnexion ou d'échange et tout format de données interopérable et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d'accès ni de mise en œuvre.
Cela signifie donc :
* des protocoles et des formats de données indépendants d'un logiciel particulier, d'un système d'exploitation ou d'une société
* des spécifications techniques documentées, publiées, non payantes, sans brevet dessus, sans royalties dessus.
(Journal Officiel n° 143 du 22 juin 2004 publie la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique)

Elle estime qu'en 2010, plus de 30% du parc de téléphones mobiles sera équipé, et la majorité des nouveaux terminaux embarqueront un lecteur idoine. De plus en plus d'opérateurs mobiles affirment en effet leur volonté d'embarquer dans les terminaux les lecteurs capables de décoder les flashcodes. "Le partenariat entre Scanbuy et LG dessine la base de toute une série de nouveaux développements," déclare Sarah Bastien.


-> pour information, Scanlife ne décode pas les Flashcode, Flashcode ne décode pas les eZcode. Nous sommes toujours dans un rapport de force entre le monde des opérateurs de télécommunication et le monde de l’informatique. Scanbuy et Flashcode suivent tout deux une stratégie opérateur, à savoir une indirection basée sur un code 2D propriétaire (eZcode) ou ouvert mais crypté (Flashcode). Depuis 2006, Nokia préinstalle dans un certain nombre de téléphones (serie E et N) un logiciel de lecture de code 2D (QR Code et Datamatrix ouvert, c'est à dire qui commence par http).

Enfin et pour conclure, le code 2D dont vous vous êtes servis pour illustrer votre article est un Datamatrix ouvert qui contient ce texte : Wikipedia , the free encyclopedia. Le lecteur Scanlife, tout du moins dans sa version 2.0 téléchargée à partir des US est donc incapable de lire ce code...


*******************************************

...

mercredi 29 octobre 2008

Nokia devrait prochainement lancer une appli mobile de réalité augmentée


Répondant au doux nom de "Point & Find", Nokia s'intéresse depuis longtemps au concept de réalité augmentée. Une technologie de plus qui utilise l'optique de la caméra du téléphone portable. La particularité de cette application est qu'elle fonctionne en mode local et nécessite donc une base de données d'éléments à « analyser » stockée dans le téléphone. "Point & Find" n'utilise donc pas le réseau et ne nécessite pas non plus de prendre en photo un élément précis. L'utilisateur doit simplement pointer le lieu ou l'objet à propos duquel il souhaite obtenir des informations pour que ces dernières s'affichent automatiquement sur son écran.

"Point and Find" a initialement été développé par une start-up de la Silicon Valley, Pixto, rachetée en 2007 par Nokia.

Plus d'infos sur Mobinaute.

dimanche 4 février 2007

Quand la presse invite à surfer sur le web mobile

Le Code 2D permet au papier de devenir interactif grâce à L'internet mobile.
Ce système connu également sous les termes de « Tag » ou « matrix code » permet, par le biais d'un téléphone portable équipé a minima d'un capteur photo d'1,3 million de pixels et d'une connexion GPRS, d'accéder à des sources complémentaires d'information.
Pour y accéder, le lecteur capture simplement le code-barres 2D disponible sur le journal en utilisant la fonctionnalité « appareil photo » de son téléphone mobile...

Principes de fonctionnement
Ce format est loin d'être aussi récent que l'on pourrait penser puisque la norme Data Matrix (aujourd'hui dans le domaine public) a été développée en 1989, suivie notamment par le « Code One » en 1991 puis par le QR (Quick Response Code), développé en 1994 par une société nipponne Denso-Wave. A l'origine, ces codes barres en deux dimensions (2D) étaient utilisés lors de la fabrication de voitures pour suivre, à la trace, différents composants. Mais plus récemment, avec la possibilité de lire ces QR code sur la majorité des téléphones portables japonais, les code-barres 2D se sont installés partout. Au pays du soleil levant, les échanges de services mobiles via les code-barres 2D au format QR Code ont dépassés ceux liés au SMS ! Simple lubie des plus férus de technologie de la planète ? Pas si sûr. Parmi les facteurs clé contribuant aujourd'hui au développement des nouveaux usages dématérialisés, celui de la capacité de stockage est certainement le plus crucial. Avec 1 556 octets pour Data Matrix, 1 480 octets dans le cas de Code One, ou encore 2 953 concernant QR Code, les code-barres 2D à la mémoire décuplée s'imposent sans grande difficulté par rapport à leurs ancêtres monodimensionnels. Les différences avec ces code-barres classiques sont au nombre de quatre :

  • Les QR peuvent coder beaucoup plus de caractères, dans toutes les langues,



  • ils peuvent être imprimés et lus même en très petit format,



  • leur lecture par le téléphone mobile est quasi instantanée



  • ils n'ont pas de sens de lecture, ni de haut, ni de bas, la caméra du téléphone mobile les reconnaissant ainsi très facilement.



  • Un des intérêts du Code 2D est que l'utilisateur n'a pas de manipulation complexe à faire avec son téléphone. Bien plus simple que le SMS qui impose d'écrire un message, (même si l'écriture automatique T9 peut aider), le Code 2D quant à lui ne nécessite que de prendre la photo du code-barres qui est imprimé sur la page du journal. De plus, le Code 2D n'est pas un outil de paiement ou un service surtaxé à l'utilisateur comme le sont aujourd'hui les SMS.

    En France, « depuis février 2006, date à laquelle les code-barres 2D MobileTag sont interopérables sous les 3 opérateurs de téléphonie mobile, on recense plusieurs dizaines de milliers de connexions par mois émanant de cette nouvelle source de connexion », nous raconte Cédric Mangaud, président d’Abaxia, société française spécialisée dans le développement et les interfaces utilisateurs pour plates-formes mobiles. Si 90% de la population française dispose d'un téléphone portable, la proportion de ceux disposant de l'option « appareil photo » et d'une connexion Internet est encore faible. Cependant, quasiment aucun appareil 3G ne dispose pas d'appareil photo et tous les efforts des opérateurs se concentrent en ce moment sur l'adoption de la 3G et le renouvellement du parc mobile. Il est possible d'installer gratuitement des applications sur son téléphone pour lire cette norme. C'est ce que propose par exemple le site suisse Kaywa reader pour certains Nokia, Motorola, Samsung et Sony Ericsson. En ce moment même en Europe, des lobbies travaillent avec les constructeurs et les opérateurs européens pour intégrer l'application logicielle de traitement de code-barres 2D directement dans les téléphones mobiles en usine et de nombreux constructeurs de mobiles comme Nokia, Motorola, Sagem, Siemens et Sony Ericsson l'ont déjà implémentés.

    Pour la presse, le lecteur devient mobinaute de Code 2D déployé par l’éditeur et/ou l’annonceur.
    Ces codes barres 2D peuvent être déployé par l'éditeur de presse mais aussi par l'annonceur presse qui aura prévu l'insertion d'un Code 2D lors de la création graphique de la page de publicité. Les interactions entre le lecteur, l'éditeur et la marque sont décuplées par la combinaison du support papier et du téléphone mobile.
    Deux fonctionnements sont possibles. Par l'intermédiaire de la caméra du mobile, le code-2D est déchiffré, l'URL d'un site apparaît et il suffit de cliquer dessus pour être rediriger. Le lecteur peut donc accéder très rapidement au site d'une marque, d'un produit, etc... Ces QR code peuvent également « abriter » toutes sortes de texte, d'environ 2 000 caractères.

    Il y a donc deux types d'interactions possibles : une autonome, inscrite à même le code barre 2D et une autre interactive, qui redirige le détenteur du téléphone portable vers un serveur distant qui peut être mis à jour en temps réel – suivant les connections. Pour un éditeur, grâce au code 2D placé imprimé à côté du contenu visé, le lecteur peut accéder à des informations complémentaires concernant le sujet de cet article, obtenir une liste d'adresses qui n'aurait pas été imprimée ou encore être redirigé sur un site wap. Il serait alors possible d'imprimer sur le papier l'information et encoder l'information pratique sur un accessible en QR Code. L'utilité ? Le journal, et plus particulièrement le journal gratuit, est un média jetable alors que le téléphone mobile restera toujours avec le lecteur. Dans le domaine de la presse d'annonces, les utilisations du Code 2D peuvent être multiples : un complément d'information peut être obtenu en prenant la photo du code 2D figurant sur la petite annonce. Ou encore, les annonces papier couplées à Internet pourraient permettre, à partir du journal de savoir si le produit est vendu ou non, en photographiant le code 2D figurant sur l'annonce qui va interroger le site wap mis à jour en temps réel suivant les informations publiées par le site Internet HTML. Le Code 2D pousse l'interactivité très loin puisque l'action de prendre un code barre en photo agit sur le serveur distant qui peut comptabiliser le nombre de connexions et dont le programme peut agir en conséquence. Par exemple, une publicité invite les 2 000 premiers lecteurs à bénéficier d'une promotion. Les 2 000 « premiers arrivés » ont droit à une réduction sur le produit ou service visé par la publicité, le coupon étant stocké sur le téléphone mobile du lecteur et le 2 001ème lecteur est repéré et avertit que la promotion est terminée.

    Un exemple concret nous est fourni par la Société Générale qui a utilisé, en France, ces code-barres NextGen (pour next generation...) lors d'une campagne de recrutement en juin 2006 : Cette technologie permet d'accéder, via un téléphone portable, à des vidéos expliquant les différents métiers proposés pour les informaticiens, explique Caroline Balland, responsable de la communication recrutement pour le Groupe. Parues sur des supports de presse écrite, les publicités proposaient une devinette et sa réponse sous forme de tags. En plaçant l'appareil photo d'un téléphone sur ce tag, ce dernier était photographié et décodé automatiquement. L'utilisateur était alors amené sur un serveur Wap où il pouvait visionner directement une vidéo. En 1 mois, 7 000 jeunes diplômés ont « joué le jeu ».

    On pouvait penser que la norme QR code n'apparaîtrait pas Europe où Nokia a développé ses propres code-barres, les Mobile Tag, mais le succès au Japon des QR code a déjà dépassé les frontières. De plus, une autre norme, appelée ShotCode permet de coder des URL sur le papier d'une manière quasi invisible à l'oeil nu, ce qui ne perturbe plus le confort de lecture.

    Il est évident que ces technologies sont encore très loin d'être utilisées par tous. Cependant, l'intérêt de relever leur existence nous permet de dire avec plus d'assurance que pour le lecteur, les frontières entre son bon vieux journal et son téléphone mobile vont s'amoindrir au fil du temps.

    Les acteurs en jeu :

    - les éditeurs de Code 2D, sur une norme du domaine public ou non
    Ex : Fujitsu (FP Code), Mitsubishi (QR Code)
    - Les éditeurs de presse papier, qu’ils soient gratuits ou payants
    Ex : Economie Matin utilise déjà les MobileTag, Spir pour les annonces
    - Les usagers de ces nouvelles technologies
    Ex : les usages de Semapedia
    - Les annonceurs Presse intégrant un Tag à leur encart publicitaire.

    Ex : Société Générale
    - Les constructeurs de téléphone mobile pour implémenter dès l’origine un lecteur de Tag.
    Ex : Nokia en Europe. Denso-Wave au Japon (norme)
    - Les opérateurs de téléphonie mobile, pour le trafic généré sur le réseau Internet mobile
    Ex : l’intégration de MobileTag sur les 3 opérateurs français
    - Les éditeurs de logiciel de prépresse pour implémenter au montage du journal le Code 2D
    Ex : Adobe ou Quark Xpress, éditeur d’Add-on
    - Les agences de marketing mobile pour déployer un service « après Tag ».
    Ex : Cnoté (Suisse), ScreenTonic (France) etc.