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lundi 30 janvier 2012

Boycott SOPA sur l'Android Market. Une application illégale en France ?

L'Android Market présente cette application :

SOPA (Stop Online Piracy Act) if passed will drastically change the internet for the worse. This app will help you avoid SOPA supporting products to show your displeasure with the bill and help get it voted down! Read more about SOPA here. What it is: A free android application that you can use to scan bar codes to help identify if products are either created by or intimately related to SOPA supporting companies. There are currently over 800 brands/companies on our list. The list currently being used by the application is available on our website listed below.


Or rappelons  qu'il est désormais interdit de boycotter en France sous peine d'une amende de 45 000 euros et de 3 ans de prison. L'application serait-elle donc illégale en France ?

L'idée de cette application pour smartphone est partie de Reddit (mais qu'est-ce que Reddit),  repris par Chris et l'un de ses comparses, qui auraient développés l'application Boycott Sopa en une nuit... Korben avoue que cela ne marche pas vraiment pour tous les produits. Le principe en tout cas est le même que celui de Greenpeace Japon en 2009.

jeudi 6 octobre 2011

http://codebarre.tv

cliquez sur l'image :  http://codebarre.tv/fr/#/fr/recherche

Webdocumentaire portable : de l'Office national du film (ONF) québécois et Arte France 

vendredi 7 janvier 2011

Pub télé en Angleterre pour une application de barcode

Tesco est un groupe de distribution international basé principalement au Royaume-Uni, en Irlande et en Asie. Sa capitalisation est de 34,84 milliards d'euros au 11 juillet 2008 et son chiffre d'affaires est de 80 milliards d'euros en 2008. C'est le 1er groupe de distribution britannique (2205 magasins rien qu'au Royaume Uni en 2008) et le 3e groupe mondial. Son activité tourne autour de trois pôles : distribution au Royaume-Uni, distribution à l'international et services financiers. (Source : Wikipedia).

Tesco a lancé une application iPhone fin 2010. Elle permet de faire ses courses en ligne directement à partir du code-barre des produits ; ils parlent de shopping on the go... L'appli permet de gérer des listes de courses et surtout payer en ligne.

Selon un porte-parole de Tesco, l'application aurait déjà été téléchargée 1,5 millions de fois, au point qu'ils vont en faire en ont fait la publicité en télévision. Ils attendaient juste de passer les fêtes de Noël pour toucher encore plus de possesseurs d'iPhone. La pub est ici.

Via @insiden

mercredi 15 décembre 2010

Lire un code à barre avec un téléphone portable : fonctionnalité ou objet d'une application ?

Comme nous le disions en octobre 2009, "scanner un code à barre" avec un téléphone portable devient l'une des fonctions logicielles intégrée dans des applications mobiles comme celles de Decathlon, Castorama, Houra ou en encore L'Oréal et non plus simplement l'objet d'une application comme Neoreader, Microsoft Tag ou encore Quickmark.

Un code-barre est un identifiant d'immatriculation et permet donc d'identifier un produit ou tout du moins la famille de produit à laquelle il appartient. Mais comme nous le mentionnions déjà ici, le code-barre n'est que l'un des composants d'un écosystème qui articule produit et identifiant, téléphone et logiciel, bases de données et information - et éventuellement le réseau (pour expliquer le Flashcode).

Ainsi, l'information à laquelle accède un utilisateur à partir d'un produit dépend avant tout du logiciel utilisé et des bases de données prévues par les concepteurs du service : Google Shopper ou Orange Shopping pour comparer les prix ? Un simple logiciel de scan de code-barre dont les résultats dépendront des bases de données interrogées ? Une application sociale comme GMO-free QR code reader (identifier des produits contenant des OGM) ou Goodguide (notation sociale et environnementale), voire médicale comme ScanAvert (allergène) ? Une application marketing comme Stickybits ? etc.

Le code-barre n'est qu'un identifiant physique d'immatriculation et/ou de connexion qui n'est pas relié à une ressource numérique précise mais à l'espace d'information constitué par le web.

On peut au moins faire une remarque : si les objets, et tout particulièrement les produits de grande consommation deviennent par l'intermédiaire du téléphone le vecteur d'information et de services provenant de tiers, (dont beaucoup sont déjà accessibles sur le web), quelles vont être leurs réactions de ceux qui en sont à l'origine ?

Beaucoup de marques sont circonspectes face à ces nouvelles pratiques, même si d'autres commencent à franchir le pas : Céline Brucker, Directrice Générale L’Oréal Paris France expliquait ainsi : « Tôt ou tard les consommateurs vont s’emparer du code barre comme ils se sont emparés du web ». (Source).

Ainsi, le scan de code-barre devient à la fois l'une des fonctions logicielles intégrée dans des applications mobiles développées par des marques (par exemple pour rajouter un produit dans sa liste de course avec l'application Houra) mais aussi l'objet d'une application qui permettrait d'accéder à des informations tierces (comparer les prix).  



Avez-vous d'autres exemples ? Qu'en pensez-vous ?

mardi 24 août 2010

Du vin de Bordeaux dans les téléphones portables

Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, et ses 9 000 opérateurs (viticulteurs indépendants, négociants, caves coopératives, distributeurs…), avec le concours de CIS Valley  et Kasual se lancent dans un grand projet collaboratif visant à promouvoir le vin de Bordeaux dans le monde : "smart".

Pour information, les exportations de vins de Bordeaux s'élevaient en 2007 à 1,94 million d’hectolitres, soit l’équivalent de 258 millions de bouteilles. (Source).

L'expérience utilisateur consistera à retrouver des informations directement à partir d'une bouteille de vin sur son téléphone, informations mises à jour par le viticulteur lui-même à travers un extranet. La solution mise en place semblerait avoir fait le pari de l'interopérabilité : reconnaissance d'image, reconnaissance de code à barre (code 1D) ou encore reconnaissance de code matriciel (code 2D). La technique s'efface au profit du service rendu (même si certaines questions restent encore en suspens).

Le lancement du projet prévoit en octobre de cette année la version Web sur ordinateur et iPhone, en français et en anglais, puis, avant la fin de l'année, en chinois et en espagnol, et enfin, l'année prochaine, sur les autres OS mobiles.


Source http://www.sudouest.fr

jeudi 29 avril 2010

Scan product barcode and access food information


GoodGuide - US

http://www.goodguide.com/about/mobile


GoodGuide is now available on your mobile phone! GoodGuide mobile makes it fast and easy to find safe, healthy, and green products, instantly delivering the information you need, when you need it most — in a store and on the go. Get instant access to over 65,000 products and ratings at your fingertips. Check a product, see top-rated products in a category, and access your personalized favorites list to quickly find safe & healthy products.




ScanAvert - US

http://www.scanavert.com/

ScanAvert’s mission is to provide the general consumer a method of detecting specified ingredients/processes in food, beverages and OTC products that are simply unwanted, may cause an undesired reaction, or  contradict dietary allowances, on a real-time automated basis, in places where food, beverages or OTC  products are sold, prepared or served. Using their auto focus equipped cell phones, subscribers scan product barcodes and receive immediate, compatibility/incompatibility information and suggested compatible  substitutes, product recall information, and a host of e-commerce benefits, all in the privacy of their cell  phone. (280 000 products)



Is This Healthy - Austria

http://www.healthy4u.tk/home/

This is my final year 12 Project for 2010 at the Europagymnasium Auhof, Linz, Austria.I had the idea to build some kind of application that could say whether a product is healthy or not, already at the supermarket, some years ago at a visit to Australia. My Mum, hat this small booklet, where she would sometimes look up, different ingredients that where products. I thought, it would be great, to do that faster, easier and in the supermarket by doing all that with a mobile phone. And this is what came out.




Proxi-produit - France

http://www.proximamobile.fr/article/proxi-produit

Ce service offre une information ciblée pour permettre à chacun de devenir consommateur averti.
En situation de mobilité, en particulier lors de l’achat, chaque usager peut lire les codes à barres des produits avec l’appareil photo numérique de son téléphone mobile. Le code à barres présent sur chaque produit permet d’afficher sur le mobile d'une part les informations fournies par les producteurs et des données issues de sources indépendantes : Conseils nutritionnels, impact environnemental des produits, allergènes présents, Risques & alertes sanitaires, Notices de médicaments...






Rajout du 18 janvier 2011

ShopWell

ShopWell aims to take the legwork out of deciphering nutrition labels by providing you with a single score for the food products that interest you, based on your unique needs. Specifically, the ShopWell scoring system assesses a product based on your age range, gender, and how well the product meets your ingredient and nutrition preferences.
These personalized scores range from 0-100 and are bucketed into three categories: green (strong match for you), yellow (medium match for you), and red (weak match for you). These scores are meant as guidelines. Although we follow strict quality assurance practices, please exercise caution if you have concerns or do have a serious food-related condition.
Our team of nutritional science professionals combines its collective knowledge to evaluate food products on an ongoing basis. Assessing products' nutritional value using ingredient lists and nutrition labels, these experts evaluate products for different demographics based on Institute of Medicine guidelines and the most up-to-date research. From in-depth interviews to surveys of registered dietitians and medical professionals, we have distilled this nutritional expertise into ShopWell's algorithm that delivers scores for the products on our site. We strive to deliver the most current, accurate, and personalized evaluations of food products.

http://www.shopwell.com/content/about

lundi 15 mars 2010

Proxima mobile labellise le Flashcode au détriment de l'utilisateur final...

Le portail Proxima Mobile a récemment été lancé par le gouvernement. Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique nous en parle en ces termes :
Nous sommes heureux de vous présenter le portail Proxima Mobile premier portail de services aux citoyens sur téléphone mobile. Ce portail coordonné par la Délégation aux Usages de l’Internet s’inscrit dans la continuité de l’appel à projets Proxima Mobile qui a sélectionné et soutenu financièrement 68 projets de services d’intérêt général sur mobile. L’objectif était de créer une large gamme de services gratuits utiles au quotidien à l’ensemble des citoyens. Il importe en effet que les bénéfices sociaux, culturels et économiques de l’Internet mobile deviennent accessibles à tous.
L’initiative est plus que louable : inciter l’innovation dans le domaine de l’Internet en situation de mobilité, favoriser l’émergence de jeunes pousses dans le secteur et labelliser des applications mobiles permettant de valoriser auprès des utilisateurs les sociétés engagées dans la création de services d’intérêt général.

Maintenant, au delà des louanges, il s’agirait de comprendre de quelles manières les bénéfices sociaux, culturels et économiques sont accessibles à tous. Lorsque le portail Proxima Mobile assure la promotion et la labellisation d’un modèle de code 2D parmi le plus fermé d’Europe et qui fait fi des standards ouverts de l'Internet, ne sommes-nous pas en droit de se poser quelques questions ?

Avant de les formuler, quelques explications s’imposent.

Disponible sur le portail Proxima Mobile, Flashcode est classé dans la rubrique Vie Locale : Flashcode permettrait de lire des codes-barres à deux dimensions (code 2D), de manière intelligente, pour accéder rapidement et en toute simplicité à différents types de contenus multimédia : vidéos, photos, musique, portail internet... 

Qu’est-ce qu’un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » ?

Un « codes-barres à deux dimensions (code 2D) » est un type de code graphique. Parmi les codes graphiques, on peut distinguer les codes à barres (code 1D) des codes matriciels (code 2D - matrice de points).



En un mot, un code graphique est la représentation visuelle de données interprétables par une machine.
C’est une méthode d’identification qui permet de capturer des données de manière automatique.



Le changement de paradigme des codes graphiques intervient lorsqu’aux machines professionnelles permettant de lire ces codes graphiques se sont ajoutés les téléphones portables de dernière génération, smartphone, iphone, Google Phone etc… A un usage purement industriel, sur une chaîne de valeur B-to-B s’ajoute dorénavant des usages grand public sur une chaîne de valeur B-to-C, mais aussi C-to-C.

Sans vouloir rentrer dans des considérations techniques rebutantes, ce billet ne traitera que des codes matriciels, que l’on appellera « code 2D » pour simplifier, et ne traitera l’aspect technique que pour mettre en lumière les différents écosystèmes et le positionnement des acteurs s’y rattachant.

Un code 2D permet en fait d'établir une communication numérique entre un émetteur (le code graphique) et un récepteur (le téléphone) pour accéder à des données, locales et/ou distantes.



Mais parler de codes 2D ne se limite pas au type de code utilisé. Les codes 2D désignent tout à la fois un langage et une grammaire dont l’articulation crée un écosystème. Le langage correspond au type de symbole utilisé, certains symboles appartenant au domaine public et d’autres non. La grammaire correspond à la manière dont sont encodées les données dans le symbole. La grammaire peut également être publique ou privée.

Trois cas de figures sont envisageables :
- langage public + grammaire publique = écosystème public. Les ressources sont accessibles à tous. Les utilisateurs peuvent générer des codes 2D librement et utiliser n’importe quel logiciel mobile capables de décoder les codes 2D publics.
- langage public + grammaire privée = écosystème propriétaire. Les ressources ne sont accessibles qu’à partir du logiciel de l’acteur en question.
- langage propriétaire = écosystème propriétaire. Idem.

En simplifiant, il y a donc deux écosystèmes de codes 2D, public ou propriétaire. A propos du positionnement des acteurs, nous pouvons distinguer ceux qui se positionnent uniquement en faveur de l’écosystème public de ceux qui se positionnent sur un écosystème propriétaire et parmi ces derniers, ceux s’assurant d’une interopérabilité avec l’écosystème public.

Par exemple, Microsoft, avec le Microsoft Tag se  positionne uniquement sur un écosystème propriétaire puisque le logiciel mobile de Microsoft ne lit rien d’autre que le Microsoft Tag.


A l’inverse, Google s’est uniquement positionné sur l’écosystème public. Certains acteurs jouent l’interopérabilité comme Beetag en Suisse dont le logiciel de lecture de code 2D décode à la fois leur code 2D propriétaire, mais aussi les codes 2D publics.



Avec cette grille de lecture, qu’en est-il du Flashcode ?

Flashcode est un code 2D qui utilise un langage public (le Datamatrix) mais une grammaire privée (un identifiant de 14 chiffres). Le logiciel mobile Flashcode est bridé pour ne pas lire la grammaire publique. Ainsi, il est ainsi impossible de lire une simple URL comme http://proximamobile.com par exemple, encodée avec le langage public Datamatrix, à partir duquel est justement développé le Flashcode :



Résultat :



Le positionnement de l’écosystème Flashcode est astucieux. En utilisant un langage public, le système se dit ouvert. En rendant publique une grammaire privée, le système se dit public. Mais le modèle qu’ils promeuvent est un écosystème centralisé aux antipodes du caractère ouvert et neutre de l’Internet.

Quels sont les enjeux ?

Au-delà d’être un langage et une grammaire, les codes 2D sont un moyen d’accès à des ressources numériques accessibles en situation de mobilité via le réseau Internet. Scanner un code 2D avec un téléphone de dernière génération permet à la fois de simplifier l’accès à ces ressources et de contextualiser leur point d’accès.

Simplifier l’accès car il est incontestablement plus simple et plus rapide de scanner une URL, par exemple, que de devoir la taper à la main. Contextualiser ce point d’accès car le lieu auquel il se rapporte ou l’objet sur lequel il est imprimé, collé, dessiné, invite à la connexion et la seule limite est l’imagination : un immeuble, une devanture, un prospectus, un champ de maïs, une boucle d’oreille, un pantalon, voire un abribus etc.

Un code 2D public est une technique, libre de droit, utilisable par tous, sans licence, ni activation ou encore royalties. Un Flashcode est un service, commercial, créé par les opérateurs de télécommunication.

Code 2D public / Flashcode en détail

Les codes 2D publics pouvant être un moyen d’accès à des ressources disponibles sur Internet, la connexion initiée par le téléphone pourra utiliser n’importe quel réseau, 3G ou wifi. Or Flashcode bride le wifi. Il est impossible de scanner un Flashcode, même avec le logiciel Flashcode, en utilisant un autre réseau que celui des opérateurs de télécommunication. Où est l’intérêt général ?

Les codes 2D publics sont utilisés un peu partout dans le monde. Or le Flashcode est une spécificité française. Les français qui voyageront à l’étranger ne pourront donc pas profiter des initiatives mises en place comme Tag My lagoon en Italie pour n’en citer qu’une seule. A l’inverse, les 80 millions de touristes étrangers qui viennent chaque année en France ne pourront pas profiter des Flashcodes disséminés un peu partout sur le territoire. Où est l’intérêt général ?

Les codes 2D publics sont libres de droit, utilisables par tous (développeurs informatiques, entreprises, particuliers) et n’ont pas besoin d’être « activés » pour fonctionner. Or Flashcode est un écosystème complexe avec des services gratuits pour les particuliers et payants pour les entreprises qui doivent s’adresser à des revendeurs agréés, seuls habilités à activer les Flashcodes sur les serveurs des opérateurs. Où est l’intérêt général ?

Les codes 2D publics profitent de l’architecture décentralisée du réseau Internet, dont Bernard Benhamou rappelait en 2007 dans un article publié dans la revue Esprit, l’intérêt de faire porter l’intelligence non pas au centre d’un réseau mais à ses mailles : Ce principe de réseau décentralisé constitue aussi une rupture profonde avec les systèmes de réseaux « en étoile » auxquels nous étions précédemment habitués, en particulier avec le minitel. Or le Flashcode est un service centralisé et dont les procédures techniques lourdes mènent souvent au dysfonctionnement du service, parfois chez un opérateur mais pas l’autre. Où est l’intérêt général ?

Enfin, il nous semble dangereux de promouvoir une application qui ne pourra être que source de déception puisqu’elle ne fonctionnera pas tout le temps, suivant que l’utilisateur scanne un code 2D public ou un Flashcode, car il ne saura probablement pas faire la différence entre les deux. Où est l’intérêt général ?

Quelles sont les conséquences ?

Le modèle Flashcode est une spécificité franco-française qui porte en elle tous les ingrédients d’un échec programmé. Maintenant, il ne s’agit pas de juger de la stratégie de Flashcode mais se poser la question de savoir pourquoi le gouvernement participe à sa promotion en le labellisant ?

Cette situation place la France dans une position incohérente : d’un côté les pouvoirs publics semblent inciter les entrepreneurs nationaux à l’innovation dans le domaine des applications mobiles et de l’autre, assurent la promotion d’une solution propriétaire parmi les plus fermée au monde dans le domaine des codes graphiques, c'est-à-dire de l’accessibilité à ces mêmes applications.

La seule question qui nous vienne à l’esprit serait alors celle-ci : en labellisant le service Flashcode, le portail Proxima Mobile ne s’attache-t-il pas à promouvoir un service au détriment de l’utilisateur final ?

mardi 9 mars 2010

The Secret Lives Of Objects: StickyBits Turn Barcodes Into Personal Message Boards

The app is free, but stickybits sells packs of 20 vinyl barcode stickers for $10. You also can download and print your own barcodes for free, or scan an existing one on a physical product like a can of Coke. (Future business model: charge brands to claim their barcodes and place their own messages first).

Read the article.

Via @TechCrunch et @denisvacher

mercredi 3 mars 2010

L'application iphone de Castorama intègre (entre autres) une fonctionnalité de lecture de code à barres.

L'application, sortie le 22 février, a déjà fait l'objet d'une mise à jour le 25. Le communiqué qui circule sur la Toile est celui-ci :
L'enseigne Castorama, spécialisée dans la distribution de matériel de bricolage, annonce le lancement de son application pour iPhone. Disponible gratuitement, ce logiciel offre plusieurs outils pour réaliser et réussir ses travaux à domicile.

L'application iPhone de Castorama propose aux possesseurs d'iPhone une aide précieuse pour ne pas rater des travaux de décoration ou de bricolage.

Un calculateur de surfaces permet par exemple de définir ses besoins en peinture, papier peint, parquet ou carrelage en fonction des dimensions de la pièce, du mur ou du sol à refaire. Cette application intègre également l'incontournable niveau à bulle, qui exploite la fonction d'accéléromètre de l'iPhone, ainsi qu'un mémo pour sauvegarder et retrouver rapidement toutes les informations et données de son projet.

Castorama indique que d'autres fonctionnalités seront ajoutées dans les semaines à venir. En photographiant le code barre d'un produit, l'utilisateur pourra par exemple obtenir des informations sur cet article : photos, caractéristiques techniques, prix, disponibilité en magasin, etc.
L'application Castorama pour iPhone sera disponible gratuitement sur l'App Store à partir du 22 février. Elle est compatible avec l'iPhone (version 3.1 ou ultérieure) et l'iPod Touch.

Les critiques sur l'AppStore semblent être plutôt bonnes "enfin une application qui sert à quelque chose", "une application très pratique", même si la note moyenne n'est pour l'instant que de 2,5/5. Le lecteur de code à barre semble aussi fonctionner fonctionne très bien "super top le lecteur de code barre qui donne les renseignements complets sur le produit ! y marche même avec mon 3G". Certains déplorent cependant l'absence de prix des produits.




Comme je le disais sur ce blog il y a de ça quelque temps, je pense que le positionnement d'acteurs dont l'activité est uniquement de "lire des code à barres" n'a que peu d'intérêt. En revanche, il y aura de plus en plus d'acteurs qui proposeront le scan de code à barre comme étant l'une des fonctionnalités de leur application.

Le lecteur de code-barre intégré dans l'application Castorama (testé sous 3GS) est impressionnant de rapidité. La techno utilisée est celle d'Occipital, une start-up américaine basée au Colorado et fondée par @Jeffrey Powers et @Vikas Reddy deux anciens de l'Université du Michigan, dont l'entreprise a été incubée par TechStars en 2008.

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Lien iTunes vers l'appli Castorama

ou : 

vendredi 19 février 2010

(video) Barcode... Art

Video compilation for Nebraska Arts Council's Creative Capital Weekend Retreat Workshop. (Vous devriez écouter la dernière phrase du présentateur télé)

mercredi 3 février 2010

Quelques chiffres d'usages sur les codes 2D en France et au Japon

Flashé sur Twitter :


Cela fait donc, pour 3,2 millions de Flashcodes dans 40 000 livres, un taux de retour de 0,0025%, soit 0,2 scan par livre.

Flashcode est à la base de douze opérations en France en ce moment :


Afficher Opérations flashcode sur une carte plus grande


Autres chiffres, 2D code UK a récemment parlé de Marsh Internet Research qui a publié au Japon une étude sur les usages des QR Code. A la question de savoir si leur téléphone est capable de décoder le QR Code, 78,4% des japonais interrogés répondent par l'affirmative. Cela fait 6 ans que le QR Code est apparu là bas. A la question de savoir qui l'utilise, 84,7% répondent oui. Donc 66,4 des japonais utilisent le QR Code. L'usage le plus répandu est le scan sur écran (62,6%), puis viennent les flyers avec 58,3%, les chiffres des journaux/magazines et des étiquettes de produits / emballages sont là.
Marsh Internet Research ne fait pas mention de volumes, mais sachant que les connexions via ordiphones (mot publié au JO de décembre dernier) dépassent de loin celles des ordinateurs...

Et pour terminer par un chiffre, voici 659 slides rédigées par Morgan Stanley, téléchargeables gratuitement ici The Mobile Internet Report Key Themes. (Existe aussi en une centaine de slides). Une étude de l'ordiphone parmi les plus riches et les plus complètes disponibles sur le web. (C'est dur quand même ordiphone..). On y parle un peu de code-barre après la page 300, surtout 1D avec ShopSavvy, (application parmi les dix plus téléchargées sur l'Androïd Market), mais l'étude n'est pas assez récente pour mentionner le fait que depuis janvier, ShoppSavvy scanne aussi les codes 2D depuis que Google s'y est mis.

Allez, un dernier chiffre en image :

lundi 18 janvier 2010

Carrefour s'essaye aux codes 2D dans ses catalogues produits.


Depuis le début de l'année, Carrefour s'essaye aux codes... 2D !


L'opération consiste à pouvoir interagir avec le catalogue produit de Carrefour dans lequel se glisseraient quelques codes 2D. Comme le révèlait Nexence sur son blog, la mécanique permettant à l'utilisateur de récupérer le lecteur de code est encore un peu complexe. Lorsque l'on a un téléphone qui n'est pas un Iphone ou Gphone, il faut envoyer un SMS+ non surtaxé à un numéro court pour recevoir le lien suivant (COD au 53800) :

http://distrib.rfidcenter.ch/fr-CH/sn/carrefour.jad

Sachez que l'application ne fonctionne pour l'instant sur certains HTC, Motorola, Nokia et SPV. Si vous avez un Iphone ou un Gphone, il faut aller sur l'AppStore ou l'Androïd Market pour télécharger directement l'application "code on line" ou "lecteur de code" (c'est la même).

Sur Iphone, l'application n'est malheureusement pas très bien classée :



Concernant l'application en elle-même, les avis lus sur l'AppStore sont que l'appli plantent assez souvent et que les informations produits sont assez minces, si ce n'est inexistantes. Sur l'Androïd Market, l'application code on line est en concurrence, sur la partie fonctionnelle, avec ShopSavvy, loin, loin devant en terme d'utilisabilité. Alors bien évidemment, ce ne sont pas les mêmes infos ni les mêmes services, mais les utilisateurs ont souvent tendance à confondre les deux.

Je n'ai pas pu récupérer un catalogue Carrefour, donc je ne sais pas si le Datamatrix à scanner s'appuie sur le format de l'internet (http) ou celui du GS1 (suite de chiffres), mais je penche plutôt pour la seconde solution. Le code 2D utilisé par le GS1 / Carrefour est un Datamatrix normé que seul CodeOnLine peut lire...




Les produits Carrefour comportant un code 2D dans le catalogue concernent :
- NOKIA N97 MINI
- SONY ERICSSON AINO
- SAMSUNG CORBY
- APPLE iPhone 3GS 16GO
- Ordinateur portable TOSHIBA Satellite
- Ordinateur ACER Aspire
- Ordinateur ultra portable ACER Aspire
- Ordinateur tactile HP TouchSmart
- Ordinateur Portable HP
- Ordinateur Portable APPLE MacBook

Par exemple, le premier produit permet d'accéder à une "fiche détaillée" sur laquelle vous pouvez naviguez en cliquant sur l'image ci-dessous :




La démarche de Carrefour est donc intéressante puisque sur quelques produits, il sera possible d'accéder à des informations officielles de la marque du produit présenté. A charge bien évidemment d'utiliser le lecteur de code on Line. C'est QSN Technology qui développe ce lecteur et son site est QSN Mobile.


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vendredi 27 novembre 2009

Proxima mobile et Proxi Produit




Développement des services d’intérêt général de l’Internet mobile : Nathalie Kosciusko-Morizet présente les résultats de l’appel à projets "Proxima Mobile" 

Proxi Produit dont les porteurs du projet sont GS1 France, l'AFNIC et SBW, est un service de proximité liés aux produits de grande consommation permettant aux possesseurs d’information (industriels, distributeurs) de communiquer les informations relatives à la nutrition, aux allergènes vers les consommateurs/citoyens directement vers leur mobile (notamment grâce aux codes-barres présents sur les produits de grande consommation).

Si tant est soit-il que les industriels aient ou tiennent à jour ces informations, mais bon, on attend le lancement avec impatience !

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jeudi 1 octobre 2009

32 barcode applications on the Appstore (1D, 2D)


Thirty-two results on "barcode" applications on the Appstore site ! Compared to the 85,000 applications proposed, that's quite a bit! And this number is only going to rise. With more and more applications integrating barcode services, the barcode will become commonplace, making it not the main feature of a given application like it is today, but one feature among many. Android understood this early: they gave $525,000 to GoCart and CompareEverywhere. With the current patent war being waged on 2D barcode applications, do you think the 1D barcode will continue to lead practices?

32 applications sur la recherche "barcode" dans l'Appstore. C'est peu par rapport aux 85 000 applications. En fait, je pense que ce chiffre va prochainement augmenter. Il y aura bien plus d'applications qui utilisent un service de code-barre sans que ce soit l'objet de l'application. Android a compris cela très tôt et financé à hauteur de 525 000 $ Gocart et CompareEverywhere. Avec la guerre des brevets et du libre autour des codes 2D, pensez-vous que les usages naîtront des codes 1D ? Qu'en pensez-vous ?

mardi 14 juillet 2009

Un point sur l'Iphone et les code-barres (1D et 2D)


Voici une quinzaine d'applications (gratuites) trouvées sur l'AppStore et le classement des utilisateurs.
  • Quickmark (1,59 euros) et Quickmark lite (gratuit) : pas d'évaluation

Pas brillant n'est-ce pas ?

Pour avoir lu bon nombre d'avis et de commentaires sur l'AppStore, les utilisateurs ne cherchent pas à savoir quel type de code scanner, (ils essayent et ça marche... ou pas), et sont très peu patients. Comme cet utilisateur qui, après avoir téléchargé le lecteur de Microsoft Tag, déclare "je les ai presque tous essayé, résultat, prenez en un autre". Il n'a effectivement pas lu que le lecteur de Microsoft Tag ne sert à lire que des Microsoft Tag...

* Shotcode, Flahscode, Microsoft Tag, eZCode etc...

Or ce que cherche l'utilisateur, c'est un barcode reader qui fonctionne avec les quelques codes 2d qu'il croise autour de lui dans la presse, sur des affiches ou dans la rue. Quant aux codes-barres 1D, quelques barcode reader savent effectivement les décoder mais la plupart ne savent pas quoi faire des données...

De plus, si l'appareil photo de l'Iphone 2G et 3G est bien en dessous de ceux des smartphones de dernière génération, l'Iphone 3GS semble avoir rectifié le tir. Il est en effet peu pratique d'avoir à cliquer sur l'écran pour capturer un code.

Capturer un code 2D ou un code 1D avec un Iphone semble encore être très laborieux. D'autant plus qu'en l'absence de standard et norme internationale, de nombreux acteurs se rêvent être le prochain péage de l'Internet mobile. Ces doux rêves participent donc à la fragmentation du marché où l'utilisateur est systématiquement mis de côté. Gageons qu'il prendra vite la main sur ces technologies et orientera le marché vers un écosystème ouvert où la valeur se créé sur l'usage parce que la technique est mise à la disposition de tous.

vendredi 19 juin 2009

L'Iphone scanne vraiment les codes-barres



Nous en parlions précédemment, avec un meilleur appareil photo (et un autofocus), l'Iphone 3GS peut scanner des codes graphiques (sans que l'utilisateur ait à prendre une photo /cliquer). Cela n'avait cependant pas empêché Quickmark de lancer en mars dernier un barcode reader pour Iphone 2G et 3G qui s'affranchissait déjà de ces contraintes et permettait de scanner automatiquement un code 2D. La seconde appli provient d'une start-up américaine, Occipital et s'appelle RedLaser. Elle coûte 1,99 $ - 1,59 €. Comme Quickmark, elle propose un scan automatique sur tous les Iphone (2G, 3G, 3GS).

Pas de doute que les quelques barcode reader gratuits déja disponibles sur l'AppStore (photo ci-dessous) sont déjà un peu à la traîne.


Source / Thanks