Rechercher (2007-2014)
mardi 25 septembre 2007
dimanche 23 septembre 2007
mardi 18 septembre 2007
lundi 17 septembre 2007
Mais quel peut être l’objet d’un code 2D ?
L’objet d’un code 2D, lorsqu’il est photographié par l’utilisateur final, est d’être un « moyen d’accès », « une passerelle », dont l’utilité dépend principalement de son contexte de visualisation et de l’objet auquel il se rapporte. De très nombreux services mobiles peuvent être associés à un code 2D :
Services de communication | Services de transaction | Services d’information | Services de divertissement |
Envoi / réception SMS (texte) | m-paiement | Info publique News, sport, sondages | Jeux |
MMS (photo, vidéo) | m-ticket | Info privée Santé, banque | Musique |
Connexion à un Chat (instant message) | m-coupon | Info personnalisée, géolocalisation | Vidéo |
Push, envoi d’e-mail (texte + PJ) | … | … | Adulte |
Pour en comprendre les enjeux, les codes 2D sont en effet à rapprocher du nouveau paradigme des Nouvelles Technologies de l’Information et de
- L’informatique universelle – ubiquitous computing – qui consiste à intégrer des microprocesseurs dans les objets de la vie courante et quotidienne (puce RFID, NFC) ou sur les objets (code 2D).
- La communication universelle – ubiquitous communication – qui permet à ces objets de communiquer entre eux et avec l’utilisateur par un réseau sans fil.
- Les Interfaces Hommes Machines (IHM) intelligentes qui permettent aux usagers de contrôler et d’interagir avec ces objets de la manière la plus naturelle possible.
Ainsi, « l’Internet des objets » n’est pas réellement un domaine de recherche en soi. D’ailleurs, ce monde dans lequel les téléphones peuvent se connecter librement au réseau est contraire à la culture de l’industrie des télécommunications. Il se situe à la jonction de plusieurs domaines de recherches et inclut de nombreux acteurs venus d’horizons différents, hardware, software, réseaux, services et les codes 2D sont l’une des premières briques technologiques participant à ses fondations. La presse papier sera-t-elle un « objet » parmi les autres ?
Même si de l’encre RFID est déjà testée en laboratoire de recherche, ses coûts de production nous empêchent de penser à des journaux et magazine papier dont l’encre pourrait émettre des ondes radios ! La presse papier, par le fait même qu’elle soit la reproduction de prototypes dont la durée de vie est limitée, semble être le support de prédilection des codes 2D et de
samedi 15 septembre 2007
lundi 10 septembre 2007
En plus de la reconnaissance d'image, Closer fait de la reconnaissance vocale
Rappelons également que Closer fait aussi de la TV sur Internet et des PodCasts. Un contenu disponible sur "tous" les supports, on appelle ça une stratégie 360°, non ?
mardi 4 septembre 2007
Environnement technique des codes 2D tournés vers le grand public
Mais c’est en 1999 qu’une société japonaise, Denso-Wave, a détourné l’usage industriel du « Quick Response Code » en utilisant la caméra embarquée d’un téléphone mobile grand public comme lecteur du code 2D. L’idée ? Plutôt que de taper l’URL d’un site Internet sur le clavier d’un téléphone mobile ou même d’un PDA, ce qui s’avère peu pratique, l’utilisateur photographie le code 2D via un logiciel et accède à cette URL. Par leur simplicité d’utilisation et leur côté ludique (prendre une photo), les codes 2D se sont rapidement démocratisés dès 2004 au Japon, en Corée du Sud et plus récemment aux Philippines. L’Europe et les Etats-Unis sont également le théâtre de nombreuses expérimentations et projets pilotes, en s’appuyant cependant sur un écosystème différent que celui envisagé par l’Asie.
De par leur taille (de 2cm² à plusieurs m²), les codes 2D, peuvent être édités, imprimés, diffusés sur n’importe quel type de support tangible : presse papier, affiche, écran (TV, cinéma, ordinateur, mobile), sur l’emballage d’un produit, un monument dans la rue (projet libre Semapedia), à côté d’un tableau dans un musée, et même sur un beignet de crevette(!), la liste semble infinie…
Tous les codes 2D sont basés sur l’image (QR Code, Datamatrix, MobileTag, eZcode etc.). Il existe également un autre type de code 2D basé sur une police de caractère qui s’utilise comme un alphabet classique, ce qui lui confère des qualités propres : l'Alphacode.
Les codes 2D sont ouverts (domaine public), cryptés ou propriétaires. Parmi les codes 2D dont la symbologie appartient au domaine public, on peut lister le Quick Response Code (Asie), le Datamatrix (Etats-Unis), le code Aztec (plus employé pour le mTicketing). De nombreuses entreprises proposent également des codes 2D propriétaires ou des codes 2D cryptés (code 2D du domaine public encrypté) : citons le MobileTag en France, (Abaxia), soutenu par Orange et Nokia France, le ShotCode en Finlande et en Suède (OP3), le Semacode en Europe (différent de Semapedia), l’eZcode aux Etats-Unis en en Europe (Scanbuy) le Fine Picture Code au Japon (Fujitsu), code-barres 2D quasi invisible - R&D 2006 - Japon, le BeeTagg en Suisse (Connvision), le Colorcode etc.
La principale particularité des codes 2D propriétaires et des codes cryptés est qu’ils ne peuvent être générés / décodés qu’à partir de logiciels fournis par l’entreprise développant la technologie. Généralement, ces codes 2D ne correspondent qu’à une URL ; dans tous les cas, c’est une manière de verrouiller une partie du marché (un micromarché ?). En effet, il semble évident que l’utilisateur final, ne s’encombrera pas de plusieurs logiciels de lecture de code 2D dans son téléphone mobile.
A l’inverse, les codes 2D ouverts peuvent être librement générés (par les entreprises, les particuliers) et sont lus par tous les logiciel de lecture de codes 2D incluant les symblogies ouvertes. L’un des principaux enjeux est ainsi la préinstallation d’un logiciel de lecture de code 2D dans les téléphones mobiles. Or deux visions s’affrontent, particulièrement en Europe, où la juxtaposition d’un écosystème ouvert et d’écosystèmes fermés illustre la différence de vision entre acteurs de l’informatique et opérateurs de télécommunication. Les tensions entre une stratégie ouverte, clairement affichée par les constructeurs et une stratégie propriétaire, plutôt portée par les opérateurs, le nombre encore restreint de téléphones mobiles compatibles et l’absence de « forfait data » illimité à l’attention du grand public sont quelques uns des facteurs paralysant actuellement le marché.
Cependant, les codes 2D sont loin de se cantonner à être une simple « URL mobile ». Ce sont des données encapsulées dans un code-barres et qui peuvent être agencées en balise en vue de la structuration d’un message à l’instar du XML. La lecture du code 2D peut se faire exclusivement en mode local, le contenu du code étant lu par le téléphone mobile sans connexion extérieure ou en mode externe, c’est à dire donnant accès des contenus et services via un réseau (imode, Wap, 3G et surtout HSDPA, bientôt WIMAX...).
En mode local, le contenu du code sera du texte pour les codes 2D images et du texte et/ou du son pour le code 2D basé sur une police de caractère :
Lorsque le mode de lecture du code 2D est externe, la connexion peut être directe ou indirecte (serveur tiers) :
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